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Édito

Il y a 7 ans, 7 jours

Toutes les semaines, MacPlus vous propose un voyage temporel parmi les archives néolithiques du site. 7 ans, 7 jours d’actualités remises au goût du jour ! Semaine du 31 mai au 6 juin 2004.

Yrogerg

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Il y a 7 ans, 7 jours, c’était…


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Steve Jobs, Hippie de l’année 2004

Non, et je suis bien content de le clamer haut et fort, ce n’est pas moi, pour une fois, qui fait preuve de cynisme en parlant d’Apple. Le fautif est un rédacteur répondant au doux nom de David Cooper. Le bougre, dans un article sur l’énigmatique patron de la firme de Cupertino, s’est permis d’adjuger l’ami Steve en « Hippie milliardaire ». Pour autant, si on arrive facilement à comprendre le qualificatif milliardaire, Steve Jobs étant actionnaire de la société Apple, l’auteur de l’article utilise le terme de hippie sous prétexte que le patron ne gagne que 1$ par an, vous ferez le calcul de son salaire mensuel seuls. Mais c’est également la personnalité paradoxale de Steve Jobs qui est mise en avant avec son attitude atypique, son génie, et sa vision stratégique qui n’est plus à démontrer. Si les termes utilisés à l’époque sont, dans l’ensemble, plutôt élogieux, on se disait qu’il faudrait en revanche inventer d’autres mots pour pouvoir décrire le ressenti de certains afficionados de la pomme. Des mots du champ lexical religieux, peut-être ? Ah.

Lire « Le « Hippie » milliardaire ! »


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Les magasins de disques à l’agonie

Pendant que les plateformes de téléchargement légales pullulaient sur la toile, en allant du fabricant d’ordinateurs pommés jusqu’au plus grand vendeur de poireaux des Etats-Unis, Wall Mart, les « madame Irma » en tous genres faisaient leur apparition avec des prédictions à faire pâlir un fantôme. Ainsi, c’était Pimm Fox qui s’y collait et qui annonçait la disparition progressive des magasins de disque. La raison ? Un iTunes Music Store flambant neuf qui était, à l’époque, en train de faire ses preuves et qui, d’un point de vue de l’utilisateur, permettait plus de souplesse qu’une galette audio. Par ailleurs, le fait que tout le monde s’y mette était un signe que la tendance était lancée et qu’elle n’était pas prête de s’arrêter. Bon, même si tout le topo sur iTunes était vrai, franchement, il n’y avait pas besoin d’être madame soleil pour deviner que les circuits classiques de distribution de musique étaient en train de battre de l’aile et était en train de se prendre une vilaine claque. Il paraîtrait même que le peer to peer y soit pour quelque chose. Mais je ne voudrais pas trop m’avancer, j’ai rendez-vous avec madame Irma. Ah.

Lire « Les magasins vont se vider ! »

A la semaine prochaine !

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