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Divers

Des Ver(t)s après la Pomme…

Boro

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En dépit du fait que Jobs rétrécisse le conditionnement des produits Apple par souci d’environnement et que la marque dispose à présent d’un programme de recyclage, il semblerait que Cupertino soit loin de faire suffisamment d’efforts, du moins aux yeux de Greenpeace.

Déjà épinglée par l’ONG internationale basée aux Pays-Bas dans le “Guide pour une électronique plus verte” (voir la dépêche du 29 août), La Pomme et son implication vis-à-vis de l’impact des produits électroniques sur l’environnement se sont vus de nouveau pris à partie par les environnementalistes, dans une parodie plutôt bien faite du site web d’Apple.
Il n’y aurait pas que de la musique dans les iPod, mais aussi des produits chimiques qui sont mauvais pour les arbres et la vie (pour simplifier).

Le problème c’est que le fameux rapport de Greenpeace s’est à son tour retrouvé mis à l’index, après un examen scientifique attentif des données qui y étaient présentées, principalement sur le fait que le classement était basé sur la compilation des données publiées par les constructeurs eux-mêmes, et non sur des données de laboratoire que le webmestre de roughlydrafted.com accuse Greenpeace d’avoir sciemment écartées dans sa présentation et pour son classement. Et de citer à l’appui de sa thèse le classement publié dans la discrétion par l’Electronic Product Environmental Assessment Tool (EPEAT) qui prend lui en compte l’empreinte environnementale du produit dans son ensemble, depuis sa fabrication, son conditionnement, son usage, son démantèlement et son recyclage, jusqu’aux déchets ultimes… et non plus les seuls Retardateurs de Flamme Bromés par exemple, qui ne sont d’ailleurs plus autorisés que sur les pièces de moins de 25 grammes, c’est à dire à tout prendre le seul plastique des cartes-mères… Et effectivement, Apple y caracole en tête…

Alors que traînent à Bruxelles les tractations de dernière minute sur la directive REACH, Greenpeace doit absolument occuper le terrain médiatique ; l’argumentation s’est déplacée du scientifique au polémique, voire au parodique. Pas sûr que l’information du public y gagne. En tous les cas, le sujet et Greenpeace qui se bat depuis vingt ans méritaient mieux que ça…