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iTunes U en Europe : c’est fait !

Boro

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C’est fait : après les américains et les anglo-saxons d’Oxford ou Cambridge et des ex-dominions, l’Europe continentale fait son entrée sur la plate-forme de contenus universitaires iTunesU, disponible sur iTunes.

En France, ce sont finalement les Universités de Nice Sophia Antipolis et Paris 5 Descartes qui ouvrent le bal, avec Supinfo, tandis que le Royaume-Uni, la Suisse, et l’Allemagne sont également de la partie, ainsi que l’Irlande et lItalie. A terme, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne et la Suède vont suivre. Selon nos informations, c’est à terme une centaine d’universités et d’écoles européennes qui sont susceptibles de rejoindre le projet dans l’année, et près de 1 500 contenus qui seraient prêts à etre injectés dès le premier mois.

Parmi les appelés, n’ont d’ailleurs été élus que les établissements qui étaient prêts, et qui non seulement avaient intégré depuis longtemps les TICES à leur enseignement, mais qui en outre ont su se montrer réactives pour passer sous les fourches caudines d’Apple, en matière de droit d’auteur notamment. Tant à Paris 5 qu’à Nice, on ne cache pas qu’il a fallu faire très vite : les contrats définitifs ont en effet été signés juste avant les vacances de Noël ! Lyon 2 [également pressenti pour la première vague est lui-aussi sur les rangs,et propose d’ores et déjà une partie de ses podcasts sur l’iTunes Music Store]. Parmi celles qui devraient également rejoindre le service, on pense tout naturellement à l’Université de St Andrews (voir la chronique du 2 décembre 2008), mais également à Rennes ou à HEC qui utilisent d’ores et déjà le podcast.

Pour l’heure, c’est une bonne centaine de contenus qui sont disponibles à Nice, en majorité en conférences et des documents sur la vie étudiante, mais également des cours de philo et de médecine, et une cinquantaine à Paris 5 – conférences, cours de droit, de psychologie et d’informatique – mais chacun a eu à cœur de présenter ce qu’il avait de meilleur et qui satisfaisait aux critères d’Apple, et on assure que les contenus proposés vont s’étoffer rapidement.

Il s’agit en effet un enjeu considérable pour les facs et les établissements d’enseignement supérieur qui se doivent d’être visible au niveau internationnal. Le communiqué de presse ne s’y trompe d’ailleurs pas :

« Je me félicite de ce choix, a déclaré Albert Marouani, Président de l’UNS, cela récompense le travail d’une équipe TICE innovante et très dynamique à l’image de notre université. De plus, l’Université pourra désormais diffuser au plus grand nombre le savoir détenu par ses enseignants chercheurs ».

Pour Axel Kahn, Président de l’Université Paris Descartes, « Cette proposition honore l’Université Paris Descartes et récompense ses efforts en matière de diffusion des savoirs en direction d’un vaste public. Elle va permettre d’élargir à la francophonie l’offre d’iTunes U, jusqu’à présent exclusivement anglophone, et montrer l’excellence des universités françaises et européennes ».

Christophe Bansart qui gère le projet à Nice Sophia Antipolis insiste également sur la vocation éducative de de son Universté en direction de tous les publics, et pas seulement en direction de ses étudiants qui disposent d’ailleurs déjà d’un intranet 4 étoiles. Des continus et des rencontres avec des enseignants du primaire, du collège et du lycée sont d’ores et déjà organisés pour promouvoir la curiosité et la culture scientifique auprès des jeunes génération, pour leur donner envie d’aller un peu questionner les phénomènes qui se cache derrière les grandes théories scientifiques.

Tant Paris 5 Descartes que Nice Sophia ou Supinfo travaillent depuis de longues années avec Apple, et ce compagnonnage a même donné lieu au test en grandeur réelle – mais également à Lyon 2 – de Podcast producer qui est actuellement livré avec Leopard Server, et qui permet aux enseignants de déclencher l’enregistrement du cours de façon entièrement automatisée, ce qui n’a pas été sans poser quelques problèmes de droit à l’image, sans même parler de droit d’auteur, comme on le souligne Geneviève Dagault qui gère la communication sur le projet à Paris 5.

[MàJ 14/01/09 12:10 : correction à propos de la non-présence de Lyon 2 dans cette première, à la demande de l’université]