RIM : la culture de la beta
«Coûte que coûte», cela signifie malgré les bogues et les lenteurs constatés dans le logiciel du Storm, ce qui lui a valu des tests désastreux. Mais d’après Balsillie, il s’agit là rien moins que de la «nouvelle réalité» des utilisateurs, qui non contents de payer pour un produit bogué, doivent encore supporter d’attendre des semaines avant d’obtenir un patch qui palliera aux insuffisances les plus flagrantes. Mais les profits sont à ce prix, et d’ailleurs ce BlackBerry a obtenu un joli succès lors de son lancement. On n’en dira pas autant aujourd’hui, mais d’après Verizon qui distribue l’engin aux États-Unis, «les ventes et les performances du produit sont en phases avec ce que nous attendions». C’est que tout va bien alors…
RIM a écoulé 500 000 exemplaires du Storm depuis le 21 novembre.