Suivez-nous

Applications

Test Rapido : Asphalt 5

iMike

Publié le

 

Par

IMG_0514.jpg

Oubliez les virages pris au millimètre près de Real Racing ou les chronos à battre àa la seconde de Rally Master Pro : dans Asphalt 5, on prend les virages comme qui rigole, on rentre dans les murs, on explose les concurrents et surtout, on prend du plaisir.

IMG_0514.jpg

Asphalt 4 a été la première simulation automobile disponible sur l’AppStore en juillet 2008. Adapté d’un hit sur téléphones mobiles standard, ce jeu très orienté arcade a marqué les joueurs par son côté très fun et rentre-dedans. La pression était donc conséquente sur les épaules de Gameloft pour livrer une version 5 au niveau, voire meilleure, que son prédécesseur. Le contrat est-il rempli ? C’est ce que nous allons voir…

left>   right>

Rappelons rapidement de quoi il retourne : Asphalt 5 offre trois modes de jeu : course rapide, carrière et mode multi. Voilà qui n’appelle pas d’explications particulières, si ce n’est que la course rapide permet de courir sur les pistes débloquées en mode carrière. Et c’est celui-ci qui nous intéresse tout particulièrement !

Ce mode permet en effet d’acheter un nouveau véhicule, de le personnaliser (couleur, auto-collants), d’en booster les performances grâce à de nombreux items eux aussi déblocables (entrée d’air, échappement, turbo…), d’avoir accès à ses stats de course et… de choisir une copine ! La franchise est en effet un rien mysogyne et au fil des courses, l’amateur pourra «débloquer» des filles qui en retour, offriront leurs services – rien de mal placé, rassurez-vous, mais en choisissant telle ou telle copine, on gagnera 15% d’argent en plus, ou 20% de nitro supplémentaire. Pour en finir avec cet aspect, on notera le mauvais goût très sûr de la vidéo d’introduction du jeu et de celles de présentation des filles, à peine dignes d’un mauvais épisode de Fast & Furious.

left> right>

Les courses permettent de voir du pays : St Trop’, Las Vegas, Aspen, Hawaï… Les circuits sont variés ainsi que leurs ambiances. On apprécie tout particulièrement les courses de nuit, vraiment splendides, mais toutes sont graphiquement très détaillées, dommage qu’on aille si vite, on n’a pas vraiment le temps d’apprécier le paysage !

Chaque niveau propose quatre types de courses à remporter : course standard, élimination (exploser sept véhicules concurrents), chrono, duel, fuite… Chaque course remportée permet de débloquer de nouveaux items (tuning, déco, fille…), d’augmenter son niveau et surtout, de remporter de précieux dollars, qui permettront de s’acheter des véhicules toujours plus puissants.

left> right>

La conduite en elle-même n’a pas grand chose à voir avec les cadors de la simulation automobile «sérieuse» comme Rally Master Pro ou Real Racing. Le fait de foncer dans un virage ne fait pas s’arrêter net la voiture, qui continuera sa course presque comme si de rien n’était. L’utilisation de la nitro est chaudement recommandée pour passer au-delà des 400 km/h. S’il est possible d’afficher à l’écran les pédales d’accélération et de frein (en standard, le véhicule accélère automatiquement), le frein ne sert pas à grand chose, si ce n’est à déraper. Attention, là où le dérapage était une amusante blague dans Asphalt 4 (il était quasiment possible de gagner une course en dérapant tout du long), dans cette suite l’opération est plus technique et plus réaliste.

Chaque circuit comporte un ou deux raccourcis à dénicher (la mini-carte en haut à gauche de l’écran sera d’une aide précieuse) ainsi qu’un tremplin pour des sauts extrêmement spectaculaires, soulignés parfois par un petit effet spécial très réussi. Comme pour le reste, il faudra les prendre à fond les ballons pour en profiter un maximum et se creuser un peu le ciboulot pour les dénicher, mais ils en valent le coup !

left>   right>

Les courses se déroulant sur des pistes urbaines, on se retrouvera à piloter son bolide au milieu de conducteurs lambdas, qui pourront parfois vous freiner dans votre élan, surtout si vous foncez dans le mauvais sens de la route… Mais en règle générale, il suffit d’un petit coup de nitro pour débarrasser le circuit.

Les véhicules sont une trentaine, qui comptent aussi bien de prestigieux quatre roues (Ferrari, Lamborghini, Audi, Mercos, il y a même une Mini) que des motos. Celles-ci ne sont d’ailleurs pas le meilleur élément jouable, leur conduite étant franchement irréaliste… En même temps, il n’y a pas grand chose de réaliste dans Asphalt 5 !

Le mode Multi du jeu permet soit d’affronter ses amis (jusqu’à 6 joueurs) en wifi ou en Bluetooth, ou encore le monde entier. L’accès aux circuits est relativement rapide et le jeu ne souffre pas de lags trop importants. Il est possible d’inscrire le nombre de courses remportées sur l’«Asphalt Academy», un site web mis en place pour l’occasion. Un dernier mode en réseau permet de courir seul sur un circuit et d’inscrire son chono dans le classement mondial. Le mode Multi nécessite une inscription gratuite sur le réseau Live de Gameloft.

Graphismes rehaussés, ambiance audio travaillée (il est possible de choisir un morceau de son iPod), du fun à revendre, un mode Carrière prenant… Tenons-nous là la simulation de course arcade du moment ? Assurément. Seul souci, le jeu a tendance à «geler» parfois, mais reprend sa course au bout d’un quart de seconde. Le jeu, testé sur iPhone 3G et iPod touch 2G, montrerait-il les limites de ces deux terminaux ? Toujours est-il que sur les derniers modèles d’iPod touch et d’iPhone, on ne devrait pas subir ces ralentissements. Pour 5,49 euros, on fait clairement une bonne affaire.

Asphalt 5