iPad: recommandations pour interface
Ainsi, le développeur devra s’assurer que son application supporte toutes les orientations possibles. On sait que la tablette pourra se manipuler dans tous les sens grâce à un accéléromètre particulièrement sensible, et que «les gens ne sont pas concernés par l’emplacement du bouton d’accueil».
L’interactivité devra être à l’honneur, et il ne s’agit pas de multiplier les fonctions. Il faut résister à «la tentation de remplir le grand écran de l’iPad avec des fonctions qui ne sont pas directement liées à la tâche principale». Apple précise qu’«il ne faut pas voir le grand écran comme une invitation à ramener les fonctionnalités “élaguées” de l’application pour iPhone».
Dans le même ordre d’idées, il faut «réduire les transitions plein écran» pour favoriser les changements de certaines zones de l’interface de l’application. Par contre, il est possible d’abuser des effets graphiques permis par la puissance de l’appareil.
La hiérarchie des données devra être respectée : il ne s’agit pas que l’utilisateur doive tapoter dans tous les sens pour obtenir l’information dont il a besoin.
Parmi les autres points intéressants, on notera également les recommandations suivantes :
la possibilité de partager des données entre applications
la nécessité (quand c’est possible) de rendre l’application la plus proche possible de la «réalité» (à l’exemple du nouveau Carnet d’adresses)
de faire démarrer l’application le plus rapidement possible
d’utiliser les gestures, l’iPad pouvant être utilisée par deux personnes en même temps
d’utiliser ces fameux popovers introduits avec l’iPad
de faire en sorte que les utilisateurs n’aient pas la sensation de se retrouver devant un système de fichiers
de sauvegarder les données créées par l’utilisateur sans qu’il ait à le demander
… et d’être toujours prêt à arrêter l’application !
