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iPhone 5 : test complet d’Anandtech

iShen

Publié le

 

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Un test d’Anandtech est toujours considéré comme un petit évènement. Il faut dire que le site a la réputation d’offrir la revue de détail hardware la plus poussée qui soit, et d’aller dans des niveaux d’analyse qui ne sont qu’effleurés ailleurs.

Le test de l’iPhone 5 n’échappe pas à cette règle, et comme d’habitude, le passage au scalpel révèle certaines problématiques inédites.

Par exemple, concernant le “ScuffGate” ou les petites éraflures constatées sur la coque, Anand explique bien, après avoir analysé le tout avec des instrument de joaillerie et fort de ses connaissances sur le sujet, que la technique d’anodisation utilisée par Apple, extrêmement fine (de l’ordre de 3 nanomètres d’épaisseur en résultat final) permet à la couche déposée sur l’aluminium de ne plus être soumise au phénomène d’oxydation. De plus, étant donnée l’extrême finesse du boitier unibody de l’iPhone 5, une anodisation plus épaisse endommagerait à coup sûr la structure générale.

Non seulement la couche est donc très fine, mais les pores obtenus à la surface sont extrêmement resserrés, du jamais vu selon Anand sur du matériel de ce type. Conclusion, la fragilité de la couche est le prix à payer pour la très grande minceur du boitier en métal et pour la résistance aux épreuves du temps.

Autre découverte, le A6 est encore meilleur que ce que l’on pouvait penser : rapide, on le savait déjà, puisqu’il bat en perfs CPU tous les autres processeurs basés sur une architecture ARM (non customisés, ou overclockés et pas de modifs de Kernel). Seul l’Atom d’Intel installé sur le RAZR i de Motorola s’avère plus véloce (mais le GPU de l’iPhone 5 explose littéralement les performancs de l’Atom). Surtout, tests à l’appui, le A6 est le moins énergivore des gros processeurs actuels, une efficience énergétique qui cumulée à sa puissance montre qu’en une passe, Apple a réalisé un coup de maître et est passé par la très grande porte dans le petit monde des concepteurs de processeurs.

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Encore une révélation avec les tests d’autonomie, souvent minorés sur l’iPhone 5 étant donné que ses performances en appel 3G s’avèrent effectivement moins bonnes que celles du 4S. Mais l’autonomie ne se résume pas aux appels, et là encore, l’iPhone 5 démontre toute la pertinence des choix d’Apple. En surf Wi-Fi, il est le seul smartphone du marché à passer les 10 heures en utilisation constante (et lourde au vu des critères de tests utilisés par Anandtech), battant même sur ce point des appareils dotés de batteries 50% plus grosses. Idem en surf 4G où il dépasse allègrement les 8 heures, un exploit qui le met très loin devant, en fait au double, de la performance d’un Samsung Galaxy S3.

Utilisé comme hotspot Wi-Fi, l’iPhone 5 n’est battu en durée, une nouvelle fois, que par le RAZR i avec l’Atom d’Intel, une réelle performance.

On se demande dans ces conditions pourquoi nombre de tests se sont aussi apesantis sur les perfs moyennes en appel, surtout pour l’évaluation d’un smartphone et pas d’un feature phone habituel.

Autre domaine d’excellence où on n’attendait pas l’iPhone à ce niveau, ses capacités sonores. La fin du contrat avec Audience et le choix de remplacer l’ancienne solution par un système à 3 micros s’avère payant. Et c’est plutôt une surprise. Anandtech estime que le résultat en terme d’élimination du bruit parasite est le plus concluant de tous les appareils disponibles sur le marché, preuve qu’Apple sait investir la quasi totalité du champ hardware aujourd’hui.

Même gros satisfecit sur la puissance des haut parleurs, qui sont parmi les plus “bruyants“, mais sont surtout les plus équilibrés, ne saturant pas lorsqu’on monte en puissance sonore.

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L’iPhone 5 à gauche gère bien mieux les reflets que l’iPhone 4S.

L’écran, déjà évalué par Anandtech, confirme ses excellentes performances et sa colorimétrie de référence, tandis que l’APN s’avère là encore une vraie révélation cachée, avec un temps de déclenchement réduit à presque zéro seconde et des performances en basses lumières qui ne sont surpassées que par le Lumia 808.

Passage rapide aussi sur la vitesse de surf, l’iPhone 5 surclassant même le Motorola sous Atom dans ce domaine.

Au final, inutile de dire que le dernier rejeton d’Apple recueille un avis extrêmement favorable, même si on aurait souhaité une mise en perspective plus poussée au travers de certains usages ou utilisation d’applis spécifiques. Mais ce ne serait plus un test Anandtech.

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