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Unités Centrales

Surface Pro : des tests mitigés

iMike

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La Surface Pro est la deuxième tentative de Microsoft pour s’imposer sur le remuant marché de la tablette, largement dominé par l’iPad et Android. L’ardoise sera disponible en fin de semaine en Amérique du Nord, dans des versions 64 et 128 Go (de 899$ à 999$). L’embargo a été levé sur les tests des sites web US, et comme pour la Surface RT, ils sont mitigés. Que Redmond se rassure : la Surface Pro fait bien meilleure impression que sa petite soeur, car elle roule sous Windows 8, ce qui permet de pallier le manque d’applications disponibles sous Windows RT. La tablette dispose en effet du bureau «classique» de Windows, avec la compatibilité avec les logiciels standard du système d’exploitation traditionnel.

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La plupart des tests soulignent l’excellente qualité de fabrication et de finition de l’appareil, qui se révèle tout de même plus lourd et plus épais que son prédécesseur (13,5 mm, contre 10 mm). L’écran de 10,6 pouces (1 920 x 1 080) est lui aussi loué pour son excellent affichage, et les performances sont également au rendez-vous. La tablette est en effet une des rares à intégrer un processeur Core i5 d’Intel, gage d’une puissance nécessaire pour faire correctement tourner Windows. Théoriquement, il est donc possible de troquer un ultrabook contre cette tablette…

Mais rien n’est jamais rose dans le monde de Microsoft. L’autonomie de plus ou moins 4 heures est difficile à accepter quand un iPad est capable de 10 heures et plus. Les capteurs photo ne sont là que pour amuser la galerie : impossible d’en tirer des images correctes. Si l’usage avec un des claviers/étuis est conseillé, en tant que tablette le format de l’écran 16/9 n’est pas nécessairement le plus adapté pour cette utilisation.

En bref, la Surface Pro est un beau travail sur le plan de la conception et des performances. Mais si le processeur apporte la puissance nécessaire, lui et l’écran consomment aussi beaucoup de ressources : quel est donc l’avantage d’une tablette s’il faut constamment avoir le cordon d’alimentation avec soi ? Sans compter l’incompréhensible poids du système, qui obère plus de la moitié du stockage disponible. À ces niveaux tarifaires, il vaut sans doute mieux s’orienter vers un ultrabook, un MacBook Air, ou encore… un iPad 128 Go.