Des iPad altérés pour la Maison Blanche
L’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche il y a un peu plus de quatre ans a été l’occasion pour l’administration présidentielle américaine de dépoussiérer ses pratiques en matière de mobilité. Le président est en effet féru de nouvelles technologies, et ses services ont du s’adapter à cette nouvelle donne. L’iPad fait évidemment partie des appareils ayant fait leur apparition dans le saint des saints de la politique US, mais pas n’importe comment : il a évidemment fallu sécuriser les tablettes. Le spécialiste de la sécurité informatique CACI International a ainsi modifié des centaines d’iPad afin de répondre aux demandes drastiques de l’administration en la matière.
Ces modifications n’ont pas été que logicielles : il a également fallu altérer certains composants des ardoises destinées en particulier à la présidence, au FBI et au ministère de l’intérieur (Department of Homeland Security). D’après Dan Allen, CEO de CACI, la connectivité sans fil de l’iPad ainsi que ses fonctionnalités photo et vidéo sont les plus à risques dans ces environnements top secret. Ainsi, les capteurs photo en façade et à l’arrière de l’iPad ont été retirés, et aucune de ces tablettes ne dispose du support de la 3G, 4G, et même wi-fi ! Même le Bluetooth n’est pas censé fonctionner. Il est ainsi complètement impossible de hacker un iPad en s’y connectant sans fil. Il est aussi possible de désactiver un iPad à distance, d’une «manière destructrice». On ne plaisante pas sur le sujet à la Maison Blanche.
