L’an dernier, le New York Times a orchestré une série de sujets, neuf en tout, sur l’iEconomy. Ces neuf papiers au long cours prenaient pour cible Apple, à qui il a été reproché, dans le désordre, de détruire des emplois aux États-Unis, de favoriser les violations des droits de l’homme en Chine, de pratiquer l’évitement fiscal comme un sport de haut niveau, de sous payer les employés des AppleStore, d’utiliser les brevets comme une arme stratégique ou encore d’affamer les développeurs. Cela fait beaucoup pour une seule entreprise, ce d’autant que ces pratiques sont, et on peut le regretter, le lot de toutes les multinationales. Les journalistes du New York Times ont cependant souvent grossi le trait pour transformer Apple en véritable bourreau, ce qui leur a été reproché par une partie de la profession.
D’ailleurs, personne n’était dupe : si le prestigieux quotidien a pris Apple en grippe, c’est pour une bonne raison. Le New York Times sait, comme aucun autre titre de presse, comment remporter le prestigieux prix Pulitzer (le journal est récipiendaire de 112 hochets). Et la série iEconomy était calibrée pour une fois de plus, gagner le trophée. C’est chose faite depuis aujourd’hui.
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