L’iPhone est mal protégé contre le vol
La police a commencé à mettre en place des opérations consistant à piéger les acheteurs (ce qui n’est pas du goût de tout le monde), mais les constructeurs et les opérateurs doivent faire leur part, écrit aujourd’hui le New York Times, qui rappelle qu’à New York, les vols d’iPhone ont fait grimper à eux seuls le nombre d’infractions en 2012 – sans l’iPhone, les délits auraient été orientés à la baisse dans la grosse pomme. George Gascon, procureur à San Francisco, indique qu’au contraire d’autres délits, le problème du vol de smartphones «peut facilement s’arranger avec une solution technologique».
Malheureusement, ces rencontres avec les fabricants de mobiles, y compris Apple, n’ont rien donné de très probant. Cupertino a certes développé la fonction Localiser mon iPhone, tandis qu’AT&T a mis en place un procédé permettant de bloquer l’usage d’un smartphone pommé volé sur son réseau. Mais tout cela ne résiste pas longtemps face à l’ingéniosité des voleurs, qui modifient le numéro IMEI de leurs larcins, ce qui les rend impossible à identifier. Il va donc falloir à tous les acteurs de cette industrie s’entendre afin de faciliter la tâche de la police, qui a sans doute mieux à faire qu’à gérer les vols d’iPhone.