La NSA aurait un accès direct aux serveurs d’Apple
Les informations recueillies sont traitées puis fréquemment utilisées (une fois sur sept) lors du point quotidien sur la sécurité présenté au président des États-Unis. Normalement, ce programme sert à surveiller les opérations externes, mais il est fort possible que la NSA se soit servie de ce dispositif pour espionner discrètement les citoyens américains. L’affaire a été déballée par le Washington Post et le Guardian, qui proposent même une présentation PowerPoint décrivant le fonctionnement de PRISM, classé Top Secret – mais plus maintenant !
Suite à ces révélations, tout le monde s’est empressé de démentir. Le directeur de la NSA, James Clapper, indique que les informations des deux quotidiens contiennent de «nombreuses imprécisions» et que la récolte des données se limitent aux citoyens non-américains résidents à l’extérieur du pays (ce qui n’est pas particulièrement réjouissant pour le reste du monde). Du côté d’Apple, on dément tout en bloc : «Nous n’avons jamais entendu parler de PRISM. Nous ne fournissons à aucune agence gouvernementale un accès direct à nos serveurs, et une agence gouvernementale réclamant l’accès à des données doit présenter un ordre de justice». Google et Facebook ont fait des déclarations similaires.