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La NSA aurait un accès direct aux serveurs d’Apple

iMike

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Les grandes oreilles de la NSA (National Security Agency) traînent du côté de la Silicon Valley. Dès 2007, Microsoft a rejoint ce programme qui consiste à ouvrir discrètement la porte aux agents fédéraux afin qu’ils récupèrent toutes sortes de données sur les serveurs : courriels, documents divers, journaux de connexion, discussions par messagerie instantanée, images, vidéos, conversations VoIP… Baptisé PRISM, ce programme aurait recruté Yahoo en 2008, Google et Facebook en 2009, YouTube en 2010, puis Skype et AOL en 2011 et enfin, Apple en 2012. Étrangement, Twitter manque à l’appel, tandis que Dropbox devrait bientôt en faire partie.

Les informations recueillies sont traitées puis fréquemment utilisées (une fois sur sept) lors du point quotidien sur la sécurité présenté au président des États-Unis. Normalement, ce programme sert à surveiller les opérations externes, mais il est fort possible que la NSA se soit servie de ce dispositif pour espionner discrètement les citoyens américains. L’affaire a été déballée par le Washington Post et le Guardian, qui proposent même une présentation PowerPoint décrivant le fonctionnement de PRISM, classé Top Secret – mais plus maintenant !

Suite à ces révélations, tout le monde s’est empressé de démentir. Le directeur de la NSA, James Clapper, indique que les informations des deux quotidiens contiennent de «nombreuses imprécisions» et que la récolte des données se limitent aux citoyens non-américains résidents à l’extérieur du pays (ce qui n’est pas particulièrement réjouissant pour le reste du monde). Du côté d’Apple, on dément tout en bloc : «Nous n’avons jamais entendu parler de PRISM. Nous ne fournissons à aucune agence gouvernementale un accès direct à nos serveurs, et une agence gouvernementale réclamant l’accès à des données doit présenter un ordre de justice». Google et Facebook ont fait des déclarations similaires.

Source 1, source 2