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Benchmark : la réponse de Samsung

iMike

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On n’a pas fini d’entendre parler du scandale des benchmarks trafiqués par les constructeurs de terminaux Android. La plupart de ces derniers (exception faite de Motorola, Apple ne mangeant pas non plus de ce mauvais pain) s’arrangent en effet pour pousser les gaz sous leurs processeurs, afin de tromper les applications de test de performance. Samsung est évidemment de ceux-là, le constructeur ayant même été repéré en premier dès le mois de juin avec le Galaxy S4. Le chaebol, piqué au vif, a tenu à donner sa version des faits : non, non et non, on ne triche pas, répond en substance le groupe. « Le Galaxy Note 3 maximise les fréquences CPU et GPU quand des fonctions demandent des performances substantielles », précise Samsung à CNET. La triche constatée sur le phablette n’était pas « une tentative d’exagérer le résultat d’un benchmark ». Sans rire, le constructeur conclut d’un « nous restons engagé auprès des consommateurs pour leur fournir la meilleure expérience possible ».

Du sabir de relation publique en somme, qui tente de noyer le gros poisson. ArsTechnica, qui a levé le lièvre pour le Galaxy Note 3, a bien pris soin de préciser, et de prouver, que le « boost » de performances ne s’active que lors de l’utilisation d’applications de benchmarks ! À moins que Samsung ne considère que seuls ces logiciels sont dignes de bénéficier du surcroît de patate, voilà un cas de tricherie avérée. Rude journée pour Samsung, déjà convaincu il y a quelques heures d’espionnage industriel

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