Russie : mesures de rétorsion contre l’iPad
La Russie ne veut plus d’iPad dans son gouvernement ou dans ses administrations. Les autorités du pays ont jusitifié hier cette décision par la nécessité de se prémunir de tout espionnage américain. L’affaire Snowden est passée par là entre temps.
Plus probablement, et malgré les dénégations de certains officiels, ces mesures de rétorsion constituent une réponse aux réactions diplomatiques européennes et américaines suite à l’invasion de la Crimée par la Russie. Il est loin le temps où le premier ministre russe de l’époque, Dmitry Medvedev, visitait les locaux de Cupertino en compagnie de Steve Jobs.
L’iPad hors jeu, c’est donc Samsung qui récupère le marché institutionnel, ce qui ne manquera pas de faire sourire au vu de certains gros problèmes de sécurité dévoilés il y a peu, sans compter les liens diplomatiques forts qui relient la Corée-du-Sud et les Etats-Unis. Il n’est pas sûr que sur le strict plan des raisons sécuritaires invoquées, la Russie sorte vraiment gagnante de cette nouvelle distribution des cartes.
