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Justice

NSA : Tim Cook écrit, avec d’autres, au Sénat

Arnaud

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Tim Cook, mais également Larry Page, de Google, Dick Costello de Twitter, Marc Zuckerberg de Facebook, ou encore Satya Nadella de Microsoft, ont écrit au Sénat américain pour l’enjoindre à restaurer une version plus musclée du USA Freedom Act, un législation visant à limiter les possibilités de surveillance des communications du gouvernement américain et de ses agences, au premier rang desquelles, bien sûr, la NSA. Ce texte a été adopté par la chambre des Représentants qui en a considérablement limité la portée. Et pour les géants de la technologie, il revient au Sénat de restaurer une version plus protectrice. Et il y a urgence, la confiance du monde en l’internet s’étant «fortement dégradée» grâce (le mot est employé ici à dessein) aux révélations de Snowden. La chose, craignent nos géants, pourrait nuire aux affaires.

«Dans les prochaines semaines, le Sénat a l’opportunité de démontrer son leadership et d’adopter une version du Freedom Act qui aidera à restaurer la confiance des utilisateurs de l’internet, ici et dans le monde entier, tout en assurant la sécurité des citoyens», note le courrier.

«Il est regrettable que le texte adopté par la Chambre des Représentants permette encore de collecter des données en masse, notamment les métadonnées – qui vous envoie des mails, à qui en envoyez-vous – ce que l’administration s’était pourtant engagée à ne pas faire. En outre, si le texte apporte quelques améliorations sur le plan de la transparence, il est fondamental que nos entreprises puissent donner beaucoup plus de détails sur les demandes d’interception dont elles sont destinataires. C’est dans l’intérêt bien compris des États-Unis de régler ces problèmes. La confiance, cette dernière année, en l’internet, nationalement et à l’international, a été gravement entamée. Il est temps d’agir».

Tim Cook, Mark Zuckerberg, and other tech titans tell Senate to fix NSA spying