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Ars Technica teste l’iMac Discount

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Depuis sa mise en ligne discrète le 18 juin dernier, on savait que le nouvel iMac d’entrée de gamme n’avait pas pour lui des performances qui affolent les compteurs. Ars Technica a pris le temps de tester cet iMac largement décrié par les aficionados comme trop cher et pas assez performant par rapport au modèle supérieur ou au Mac mini.

D’abord, ce qui ne change pas, et c’est important de le souligner : l’écran dont la taille et la qualité n’ont pas été revues à la baisse, les mêmes ports disponibles que le port jack audio, le lecteur de cartes SD, les 4 ports USB 3 et les 3 ports Thunderbolt. Enfin la connectique réseau n’évolue pas non plus avec un port Ethernet Gigabit, le WiFi 802.11ac et le Bluetooth 4.0.

En revanche, en interne, c’est une autre histoire. Les 8 Go de mémoire vive sont soudés à la carte mère dont l’accessibilité a été largement réduite depuis 2013 avec un écran collé. Et la partie la plus décriée de ce nouvel iMac, c’est son processeur double cœur 1,4 GHz Core i5-4260U directement pioché dans le stock de processeurs prévu pour le MacBook Air. Consolation, il embarque l’Hyperthreading et un mode Turbo à 2,7 GHz.

Pour expliquer ce choix curieux d’utiliser un processeur de MacBook Air, l’hypothèse d’ArsTechnica est la suivante : plutôt que d’utiliser un processeur Intel Core i3 avec une faiblarde carte graphique intégrée Intel HD 4600, Apple a préféré un processeur i5 sous-cadencé, mais doté d’une carte graphique intégrée HD 5000 qui emporte deux fois plus d’unités d’exécution que la HD 4600, doublant quasiment ses performances.

De plus, l’iMac ne supporte pas les mêmes contraintes d’évacuation de la chaleur que le MacBook Air, ce qui permet à Apple de jouer sur la fréquence du processeur qui fonctionne pratiquement tout le temps en mode Turbo, quand le même processeur dans un ultraportable pommé réduira drastiquement sa fréquence et ses performances malgré un ventilateur à fond pour refroidir un processeur qui atteint les 96°C. Sur l’iMac en revanche, les ventilateurs demeurent à faible vitesse quand le processeur est à pleine charge et surtout, la température n’excède pas 60°C, une sacrée différence !

Enfin, l’iMac a été testé contre un modèle 2010 doté d’un processeur Intel Core i3-540 cadencé à 3,06 GHz, le dernier iMac à destination du marché de l’éducation doté d’un processeur à double cœur. Les performances de cet iMac 2014 sont un peu meilleures puisque globalement en augmentation de 33 %.

Cet iMac est donc surtout destiné au marché de l’éducation et de l’entreprise où il servira probablement de nombreuses années comme poste pour faire de la bureautique. Reste à savoir s’il pourra, en plus, convaincre des clients de l’utiliser comme machine principale à la maison, son prix restant au-dessus de la barre psychologique les 1000 €/$. Comme les rédacteurs du test le notent, par rapport à l’ancien modèle d’entrée de gamme toujours au catalogue, cet ordinateur est moitié moins puissant, mais seulement 18 % moins cher.

$1,099 iMac review: lose 50% of your performance to save 18% of the money