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Economie

Free veut-elle T-Mobile? (confirmé)

Boro

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À peine lancé, ou presque, dans l’aventure de la 4G en France, Illiad le trublion du secteur des télécoms français est-il prêt à tenter l’aventure américaine ? C’est du moins ce que croit savoir le Wall Street Journal, qui annonce que la société de Xavier Niel aurait fait une offre pour prendre le contrôle du 4e opérateur téléphonique américain.

Il y a peu de détails cependant, l’Américain étant valorisé à peu près une fois et demie à hauteur du français ( 18,5 milliards d’euros contre environ 12 milliards d’euros), Illiad serait logiquement en pourparlers avec plusieurs banques du nouveau continent pour financer son acquisition.

Sprint, le numéro 3 du secteur aux États-Unis, se serait également mis sur les rangs pour acheter son concurrent direct, apparemment sans grand succès d’autant que, fait valoir Illiad, le régulateur du marché préférerait voir l’affaire se conclure avec un nouvel entrant plutôt qu’avec un acteur déjà présent sur le marché.

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[mise à jour :] dans un communiqué de presse reçu par la rédaction, «Iliad confirme son intérêt pour T-Mobile US », selon le titre de celui-ci. La société y fait un parallèle entre la position de T-Mobile US et sa propre situation, sur un marché américain décrit comme « à la fois vaste et particulièrement attractif ».

Le Français indique par ailleurs avoir soumis au conseil d’administration de T-Mobile US une offre indicative pour T-Mobile US, « approuvée à l’unanimité par le conseil d’administration d’Iliad. » Cette offre, soumise à certaines conditions, porte concrètement sur 15 milliards de dollars en numéraire pour 56,6% de T-Mobile US, à 33,0$ par action. Iliad évalue les 43,4% restant de T-Mobile US à 40,5$ par action sur la base de 10 milliards de dollars de synergies au bénéfice des actionnaires de T-Mobile US, soit une valeur globale de 36,2$ par action, soit une prime de 42% par rapport au cours de bourse non affecté de T-Mobile US de 25,4$ par action. L’offre en numéraire serait financée par une combinaison de dette et de fonds propres, avec le soutien de plusieurs banques internationales.