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Périphérique et accessoires

Guide de Noël : photographier ici et partout

Boro

Publié le

 

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Si la photo est pour vous un passe-temps agréable, une passion dispendieuse ou un gagne-pain, vous savez à quel point le Mac peut se révéler un compagnon de travail à la fois efficace et discret. Encore faut-il choisir des outils efficaces. En voici une petite sélection, à la fois matérielle et logicielle, pour tous les tarifs et tous les usages.

Matériel

**Nikon D810 :

Certes, il s’agit par bien des aspects d’un boîtier hors du commun, et hors de portée du plus grand nombre. Néanmoins si vous avez les moyens d’investir pour les 5 à 10 ans à venir dans un appareil photo, avec quelques prétentions à partager vos émotions et pourquoi pas à vivre de votre art, ce boîtier n’a pas d’équivalence actuellement sur le marché.

Avec son capteur plein format de 36,3 mégapixels, une sensibilité native de 64 à 12 800 ISO – soit l’équivalent d’un diaphragme gagné par rapport au modèle précédent – une accutance encore plus précise grâce à l’absence de filtre passe bas et un nouveau mode de mesure matricielle de l’exposi­tion avec une « priorité hautes lumières » pour des scènes à fort contraste, le Nikon D810 est probablement le meilleur boîtier réflex 24 x36 disponible à l’heure où nous écrivons ces lignes, à moins que vous ne vous soyez spécialisé dans la photo sportive, auquel cas la cadence de prise de vue en rafale de 5 à 7 images par seconde vous laissera sur votre faim.

Les photographes de portraits, de mariage, de spectacles auront de quoi se régaler au contraire avec le mode de mesure matricielle avec priorité sur les hautes lumières, de même que les vidéastes en direction desquels Nikon a beaucoup travaillé, en améliorant la plupart des points faibles du D800 que le Canon 5D Mark III surclassait largement sur ce point. Nikon a malheureusement aligné son tarif sur celui de son concurrent direct, lors de sa sortie.

3200 € environ

Fnac

**Sony Alpha 7 II :

Non testé par nos soins, ce premier représentant de la 2e génération de Sony Alpha 7 n’en présente pas moins sur le papier un certain nombre de qualités, qui lui valent d’être présent sur ce petit guide. Tout d’abord, cette 2e génération d’appareil photo dit « hybride », c’est-à-dire sans miroir mais à objectifs interchangeables, met le ticket d’entrée du capteur plein format à à peine plus d’un millier d’euros, avec 24,3 mégapixels.

C’était certes déjà le cas de son prédécesseur, mais un certain nombre d’améliorations ont été apportées depuis, en particulier en matière d’ergonomie et de préhension, mais également en ce qui concerne la qualité d’image en basse lumière sur des ISO élevés. Mais surtout, Sony retrouve sur cette génération ce qui avait fait l’immense avantage de la marque orange, héritée de Konica-Minolta, sur ses concurrents bien installés sur le marché du réflex : la stabilisation optique directement sur le capteur, et non déléguée sur l’objectif comme cela est toujours le cas chez Canon ou chez Nikon par exemple.

Tous les objectifs, quelle que soit leur conception ou leur focale, sont ainsi potentiellement stabilisés. Le Sony Alpha 7 II bénéficie également du savoir-faire du constructeur en matière de vidéo, mais également de l’avance prise par le japonais en matière de mise au point hybride de son autofocus et de composition sur son viseur à écran OLED, secteurs sur lesquels Sony a joué un rôle précurseur depuis 2 ans.

Environ 1750 €

Sony

**Sony Alpha 77 II

Lui aussi issu d’une 2e génération chez le japonais Sony, l’Alpha 77 II présente également un certain nombre d’avancées technologiques, tout en proposant des images d’excellente qualité par rapport à la concurrence, avec un capteur de taille APS-C. Doté de la monture d’objectifs de type Alpha, héritée de Konica Minolta, celui-ci n’en embarque pas moins un miroir de type « translucent », hérité de la génération précédente, et qui lui autorise un certain nombre d’avancées par rapport à ses concurrents directs.

Semi transparent, le miroir laisse en effet passer une partie de l’image, ce qui alimente un viseur OLED à haute définition en lieu et place du pentaprisme présent sur les réflexs depuis la fin des années 60, tout en autorisant une mise au point continue précise, y compris avec le miroir relevé, grâce à son autofocus à 79 points actifs. Couplé à un algorithme spécifique, ce dispositif permet une cadence de prise de vue en rafale de 12 images secondes, avec en outre une stabilisation directe du capteur. Parmi les autres points forts du boîtier, on notera également à la fois une construction « durcie » en alliage de magnésium et la « tropicalisation » des différentes ouvertures, en gage de sérieux mais également un écran de visualisation monté sur une rotule 3 axes, lui aussi hérité de la génération précédente. On regrettera seulement que la localisation GPS ait laissé la place à une connectivité Wifi, la présence d’un unique emplacement pour la carte mémoire, et pas de prise casque pour le contrôle du son en mode vidéo.

Contacté par Macplus, le service de presse de Sony a répété la détermination de la marque à faire cohabiter sa gamme construite autour des objectifs à monture Alpha, qui continue à évoluer, aux côtés de la nouvelle gamme d’appareils hybrides aux objectifs à monture E. En tout état de cause, il sera toujours possible aux possesseurs d’objectifs de la génération Alpha d’évoluer vers un boîtier à monture E si nécessaire, grâce à un pont entre les premiers et les seconds grâce à un adaptateur spécifique, sans perte de luminosité.

FNAC

**Parrott : le drone be-bop

Certes, cela paraîtra sans doute un peu exotique par rapport aux dispositifs « sérieux » de capture d’images qui précèdent dans ce petit guide mais, avec le be-bop, Parrott a réussi il faut bien le dire à faire passer la prise de vue avec un drone du hobby pour enthousiastes plus ou moins visionnaire à quelque chose de potentiellement beaucoup plus « grand public », avec une solution à la fois clé en main et aux performances d’une réelle qualité.

Piloté à partir de votre iPhone de votre iPad, ou grâce à son GPS en paramétrant son plan de vol, le be-bop vous permet de capturer des images fixes de 14 mégapixels et des vidéos full HD de 1080 p, avec et c’est sans doute son principal intérêt, un objectif grand angle de 180° à la déformation optique totalement maîtrisée. Autre « plus produit » comme on dit dans le jargon mercatique, la stabilisation, numérique, sur 3 axes et la portée de 300 m, extensible grâce au Sky controller qui se transforme en véritable platine de radio commande, ou la vision subjective grâce à des lunettes 3D. On regrettera seulement que la personnalisation des réglages soit réservée aux Smartphones et aux tablettes Android.

Environ 500 €, ou 900 avec le Sky controller

Chez Amazon
à la Fnac

Logiciel

**DxO Optics pro 10

Parmi les logiciels de développement des fichiers raw, DxO permet en outre d’appliquer une « correction logicielle » adaptée, et fonction des caractéristiques du couple optique-capteur unique de chaque boîtier. Le logiciel se comporte ainsi comme une véritable « lentille », en corrigeant les défauts éventuels de l’optique en fonction de la focale et du diaphragme, sans pour autant immobiliser le fichier original dans une bibliothèque propriétaire puisque les corrections sont consignées dans un fichier compagnon, placé dans le dossier même où se trouve le fichier original.

La version 10 de DxO Optics pro apporte un certain nombre d’améliorations bienvenues, avec en particulier l’accélération de l’affichage des fichiers et des modifications apportées, avec également un rendu affiné dans l’amélioration apportée à la dynamique des images. Autre point fort, la possibilité de fonctionner de façon intégrée avec les autres logiciels de retouche, LightRoom en particulier mais également avec Aperture, et de façon combinée avec FilmPack 5 qui lui permet de brûler un grand nombre d’émulsions argentiques, diapositives ou négatifs…

DxO