Un message caché dans l’accord de licence Apple
Les accords de licence demeurent ces textes rébarbatifs qu’on fait défiler à la hâte pour trouver le bouton accepter et se débarrasser d’une corvée numérique. À tort, bien sûr, car c’est bien un contrat que nous acceptons en fermant les yeux, au moins la majorité d’entre-nous. Une artiste nommée Florence Meunier, étudiante à Central Saint Martins de Londres, a eu envie de pointer ce paradoxe en imaginant un message secret caché dans l’accord de licence Apple.
En masquant, façon document secret “révisé” pour publication, elle reproduit le fameux accord dans un fascicule, et y accole, page à page, des calques occultant de larges parties du texte, révélant ainsi, une histoire (parmi des centaines d’autres), qu’elle veut parabole de notre époque.
This is the story of a man,
- who one day was too busy
- or maybe too lazy
- that he, too quickly,
- clicked on I agree.
- What the latter did not forsee,
- is that he could never again disagree.
- The lesson of this story is
- that one shall not concede,
- to something one does not read.
C’est l’histoire d’un homme,
- qui un jour était trop occupé
- ou peut-être trop fainéant
- au point de, trop vite
- cliquer sur j’accepte.
- Ce qu’il n’envisage pas
- c’est qu’il ne peut plus jamais le rejeter.
- La morale de c’te pauvre histoire
- c’est qu’on ne devrait jamais accepter
- ce que l’on n’a pas lu
– (via)
