iPad dans les écoles de Los Angeles, la déroute continue
Mais depuis la première phase à 30 millions de dollars du méga-contrat qui devait au total se monter à 1,3 milliard, les déboires s’accumulent. Si quelques semaines après la signature du contrat en juin, la distribution commençait en juillet, il n’avait pas fallu deux mois pour qu‘en septembre les premiers étudiants contournent avec succès les protections mises en place pour limiter l’utilisation de la tablette à des activités éducatives, ce qui avait fait grand bruit aux États-Unis et entraîné la suspension de l’utilisation de la tablette à la maison.
Dès octobre 2013, les écoles de Westchester et de Roosevelt, décidaient d’annuler leur participation au programme avant qu’une année plus tard, les responsables du district unifié de Los Angeles annoncent l’arrêt total du programme en cours de route.
Après ce fiasco monumental qui avait notamment vu le FBI venir mettre son nez dans l’appel d’offres initié par le district pour savoir si Apple et Pearson (qui s’occupait des manuels numériques) n’ont pas bénéficié de passe-droits, c’est maintenant au tour de la SEC, le gendarme américain de la bourse, de s’intéresser au détail de l’affaire. En effet, pour financer l’opération, une émission d’obligations avait été nécessaire et la SEC soupçonne que la municipalité n’avait pas suffisamment informé les investisseurs sur l’utilisation future des sommes levées.
L’enquête pourrait être longue même si les officiels de la ville se disent optimistes pour leur capacité à apporter des réponses satisfaisantes aux interrogations de la SEC.
