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Unités Centrales

Intel à la peine pour faire évoluer ses processeurs

Arnaud

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Intel est à la peine pour faire évoluer ses processeurs, sur les mêmes bases de temps que par le passé. Le fondeur a annoncé ce matin qu’il allait repousser le passage à une gravure en 10 nm à la mi 2017. Initialement, celui-ci devait arriver courant 2016, avec Cannonlake (10 nm) qui devait succéder à Skylake (14 nm), attendu à la rentrée. Le planning a donc changé et Kaby Lake (14nm) s’intercalera, finalement, entre les deux.

Intel, depuis plusieurs années, suit un calendrier régulier en deux mouvements qu’il désigne comme “tick-tock” (tic-tac ) : d’abord le fondeur sort une nouvelle architecture (tick), puis, 12 mois plus tard, il propose, sur cette même architecture, une nouvelle version avec une finesse de gravure supérieure (tock).

Mais réduire la taille des circuits commence à devenir problématique : le passage du 22 au 14 nm s’est fait dans la douleur, et le fondeur s’attend à ce que les choses empirent encore en passant au 10 nm. Plus la finesse de gravure est importante, plus le courant de fuite, la fuite électrique devient significative. Le fondeur a pu, un temps, solutionner le problème en améliorant la connexion entre les “fils” du processeurs et les transistors (Tri-Metal Gate), mais il se heurte, avec le 10 nm à de nouvelles barrières physiques. IBM, de son côté, semble avoir au moins en partie solutionné ces problèmes : l’entreprise à dévoilé ces derniers jours un processeur gravé en 7 nm, mais sans en dire bien plus sur sa viabilité industrielle.

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