Du droit d’oublier les articles parlant du droit à l’oubli
C’est une anecdote mais elle met bien en évidence certains paradoxes du “droit à l’oubli”, consacré par l’union Européenne, au nom duquel les citoyens européens peuvent obtenir la suppression de liens mentionnant leur nom de manière «hors de propos, obsolètes ou inappropriées». Ce droit, mis en balance avec le droit à l’information, vise à protéger les individus de l’immense mémoire de l’internet, qui rend possible des interconnexions variées susceptibles de porter préjudice, durablement, aux individus concernés. Mais jusqu’où s’étend-il ?
Les motivations de la décision sont nuancées pour une matière qui l’est également. «Soyons clair, nous comprenons parfaitement que les liens supprimés suite à cette requête sont quelque chose à propos duquel les médias vont vouloir écrire. Et vous comprenons que les citoyens doivent pouvoir accéder à ces articles par le biais des moteurs de recherche comme Google. Mais cela n’implique pas que ces articles ressortent lorsque quelqu’un effectue une recherche sur le nom de la personne initialement concernée», indique the Information Commissioner’s office. Google dispose de 35 jours pour mettre ses index en conformité avec cette décision.