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Steve Jobs : le film salué par la critique

bpepermans

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Avant sa sortie limitée à Los Angeles vendredi dernier, le biopic de Danny Boyle sur le charismatique co-fondateur d’Apple a fait du bruit avec les passes d’armes entre Tim Cook et le scénariste, les déclarations fracassantes du réalisateur et les pressions de la veuve de Steve Jobs.

Passé sous le feu des premières critiques, le film écrit par le scénariste oscarisé de “The Social Network” (également largement critiqué par les personnes qu’il dépeignait) semble pourtant plaire. Sur Metacritic, le site qui compile les notes critiques, Steve Jobs affiche un joli 82/100 et remporte l’adhésion de publications comme Rolling Stone, le New York Times, USA Today ou encore le Wall Street Journal.

En matière de chiffres, ce premier week-end dans un nombre très limité de salles, place le film “Steve Jobs” parmi les meilleurs démarrages de l’année. Le film rejoindra l’ensemble des salles américaines le 23 octobre prochain.

“Ce n’est pas un biopic standard” rapporte le Los Angels Times, “un divertissement audacieux, intelligent et énergique” d’après le New York Times, “dirigé et joué à la perfection” renchérit Rolling Stones.

Le film ne s’attache pas à retracer linéairement la vie de Steve Jobs, mais à le montrer dans trois lancements de produits : la présentation du Macintosh en 1984, l’annonce du Cube de NeXT dans l’indifférence générale et la sortie de l’iMac, signant le retour de Steve Jobs aux commandes et le début d’une nouvelle ère. Sorkin ne s’est donc pas attardé sur les derniers moments de gloire et les lancements de produits les plus importants pour la pomme mais a cherché à dépeindre la personnalité de Steve Jobs sans concessions et sa “vision de l’informatique grand public, à la fois démocratique et totalitaire”.

Le Wall Street Journal conclut sa critique par “Steve Jobs (le film) donne l’impression d’un géant torturé, se battant avec lui-même et ceux qui l’entourent, pour changer le monde, réussissant mieux que la majorité des mortels”.

Steve Jobs avait tout d’un génie mais n’était pas parfait, comme nombre d’entre eux, et ce sont peut-être ces ombres de la réalité portées sur le glorieux tableau accroché à Cupertino qui ont laissé un goût amer chez les détracteurs du film. Vous devrez patienter jusqu’au 6 janvier 2016 pour découvrir le film dans les salles obscures de l’Hexagone et vous faire votre idée sur ce portrait qui n’a pas fini de diviser…