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Périphérique et accessoires

La Surface Book s’inspire d’Apple niveau réparabilité…

bpepermans

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Hybride entre ordinateur ultra-portable et tablette, la nouvelle Surface Book de Microsoft a de quoi séduire ceux qui veulent à la fois un véritable PC et une tablette. Malheureusement, l’intégration poussée à son maximum a les mêmes conséquences chez Microsoft que ce que l’on reproche souvent à Apple : un démontage complexe rendu souvent inutile par les éléments collés ou soudés et que l’on ne peut remplacer.
iFixit s’est donc attaqué en 30 étapes à décortiquer la dernière tablette pour voir ce qui se cache sous la Surface.

Avec un écran de 13,5″ (3000×2000 pixels) qui cache un processeur Intel Core i5, 8 Go de RAM et 128 Go de stockage SSD, la Surface Book se rapproche plus du MacBook Air Retina dont l’on rêve que du MacBook. Niveau connectique la Surface Book n’est pas avare : un connecteur Mini Display Port, deux ports USB 3.0, un lecteur de cartes SD et la prise propriétaire “SurfaceConnect” (que l’on retrouve aussi sur la tranche de l’écran).

La prise jack est présente mais déportée sur l’écran afin que vous puissiez écouter la musique quand celui-ci est détaché de sa base.

Derrière l’écran (jugé un peu trop flexible), qui sert donc de “Surface autonome”, iFixit découvre une carte-mère “montée à l’envers” ainsi que les différents composants électroniques (caméra, capteurs infrarouge et de luminosité, haut-parleurs, etc) tantôt collé, tantôt scotchés au chassis. Le processeur i5 chauffant passablement plus que les puces mobiles classiques, Microsoft lui a adjoint un ventilateur. Le SSD Samsung, identique à celui que l’on trouve dans la Surface Pro 4, a la forme d’une barrette et n’est pas soudé donc on peut imaginer le remplacer à l’avenir pour peu que la pièce détachée soit disponible.

Dernier élément important de la “partie tablette”, la batterie de 2387 mAh offre une autonomie de 4h environ et, même si elle est collée, pourrait être remplacée.

La base de la Surface Book qui embarque clavier, trackpad, connectiques et composants complémentaires s’ouvre comme l’écran, sans tournevis mais non sans avoir ramolli la colle…

On trouve une seconde batterie, presque 3 fois plus grosse que celle de la partie tablette (6800 mAh), offrant un total de 69 Wh à mettre en regard des 74,9 Wh d’un MacBook Pro Retina 13″.

Niveau électronique, la base de la Surface Book cache le GPU Nvidia dédié avec 512 Mo de RAM GDDR5 et radiateur qui, d’après les experts, ressemble étrangement à ce qu’ils sont habitués à trouver dans les produits Apple. En dehors des différentes platines supportant les ports USB, Mini Display Port et le lecteur SD, il n’y a pas beaucoup d’autres choses à voir.

La note de réparabilité tombe au minimum (1/10) à cause des pièces collées un peu partout, de la RAM et du processeur soudé ainsi que d’une architecture interne “inversée”, obligeant à démonter la carte mère pour accéder aux composants à remplacer. Seul le SSD démontable sauve quelque peu la mise.

– Source : iFixit.