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Édito

Intel/Apple : c’était vrai …

… et le choc est énorme : Apple va désormais se fournir en processeurs chez Intel.

Inutile de revenir sur les causes d’un divorce annoncé entre IBM et Apple, remarquons juste que c’est le second fondeur dont Apple se sépare … ou qu’Apple n’intéresse plus, c’est au choix. Après Motorola et IBM, Apple se tourne donc vers l’ennemi de toujours… faut-il en rire ?

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… et le choc est énorme : Apple va désormais se fournir en processeurs chez Intel.

Inutile de revenir sur les causes d’un divorce annoncé entre IBM et Apple, remarquons juste que c’est le second fondeur dont Apple se sépare … ou qu’Apple n’intéresse plus, c’est au choix. Après Motorola et IBM, Apple se tourne donc vers l’ennemi de toujours qui -faut-il en rire ?- se trouve être l’instigateur de la course aux gigahertz qui cause tant de tourments à Apple. Oubliées les grandes qualités du PowerPC, son unité AltiVec, son design moderne et ses performances étonnantes. L’avenir, c’est le Pentium …

Si, si, c’est Steve Jobs qui l’assure, les sociétés Apple et Intel ont beaucoup en commun. Si vous en doutiez, le patron d’Intel se charge de faire un historique commun des sociétés pour vous en persuader. Oubliés également les défauts du Pentium, ses températures de fonctionnement : finalement le ratio chaleur dégagée contre puissance de calcul n’est pas si mauvais. Soit ! Mais pour nous, utilisateurs de Macintosh au quotidien, quoi de neuf ?

Probablement pas grand chose, du moins dans l’immédiat. Avant même l’arrivée des PowerMacintosh PIV (oui le G5, c’est démodé, has-been !), nombre d’applications seront recompilées pour fonctionner farpaitement avec ceux-ci grâce au binaires universels dont Steve Jobs a martelé le nom et l’utilité lors de son keynote. Mais même sans recompilation, Apple a prévu une boîte de compatibilité transparente pour l’utilisateur, comme lors du passage des processeurs 68k vers les PowerPC. Bref, peu de nos habitudes seront bousculées. En revanche des nouveautés pourraient débarquer : Windows pourrait tourner sans trop de difficulté sur nos PowerMac PIV, Phil Schiller ayant affirmé qu’Apple ne ferait rien pour, on peut supputer que rien ne sera fait contre.

Plusieurs questions restent cependant posées : quel processeur va fournir Intel à Apple ? Quid des performances de toutes les applications optimisées pour utiliser AltiVec ? Le switch à l’envers sera total ou Apple se réserve-t-elle le droit de piocher en fonction des performances chez Intel, AMD, IBM ou Motorola ?

Au final, on espère qu’une fois de plus Steve Jobs a fait le bon choix pour sa société et que les clients que nous sommes n’auront pas à en pâtir plus que lors des précédents transitions, dès lors, une réflexion s’impose : “C’est reparti pour un tour …”