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Médicaments 2012 : compagnon du prescripteur

Dans le monde des blouses blanches, des alternatives au Vidal existent.

Zoz

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Dans le monde médical, pour avoir un oeil sur la pharmacopée, la référence reste le Vidal, complet, exhaustif et précis. Seulement, dans la journée d’un praticien, il est souvent utile de consulter rapidement un point de pharmacologie, une interaction médicamenteuse, ou encore se remémorer le nom d’une molécule ou connaître l’action d’un médicament. Certes, le Vidal est là, mais parfois il prend du temps de lire les petites lignes du bouquin. Il existe bien une application, mais celle-ci est tout de même à 29,99 euros sur l’AppStore. Quelques alternatives existent, c’est le cas de Médicaments 2012. Il se propose comme un utilitaire exhaustif et destiné aux praticiens voulant justement une information précise et rapide le tout pour 5,99 euros sous iPhone et 9,99 euros pour l’iPad.

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Quel est son listing ?

  • Plus de 9000 fiches de médicaments
  • 4000 extraits supplémentaires de spécialités aux AMM (Autorisations de Mise sur le Marché) invalidées disponibles.
  • Un accès aux génériques équivalents ou noms DCI (Dénomination Commune Internationale).

Les fiches ont été réalisées sur les bases de données de l’AFSSAPS, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire et des Produits de Santé et de l’EMA, l’European Medicines Agency.

L’app se décline en deux versions, une pour l’iPhone/iPod touch (5,99 euros) et une autre pour l’iPad (9,99 euros).

La version sur l’iPhone est très pratique, malgré une interface un tant soit peu austère. Elle regroupe toutes les fiches qui sont stockées localement, c’est-à-dire sur l’appareil, pas besoin de connexion internet ou 3G pour avoir accès aux informations. Il en va de même pour la version iPad.

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On retrouve alors une recherche par nom de molécule, de formulation ou de DCI, un historique de navigation, une zone de signets où l’on peut enregistrer les noms de médicaments que l’on utilise régulièrement, les favoris, et enfin, un onglet interaction médicamenteuse. Celui-ci est très pratique, il suffit de sélectionner au moins deux médicaments pour se voir indiquer s’il existe un risque.

Un risque moyen et l’icône devient orange, indiquant un surdosage ou encore un risque particulier à prendre en compte lors de la prescription, un risque rouge indiquera une interaction à prendre en compte impérativement. Ces interactions sont alors explicitées en cliquant sur la petite icône, on peut ainsi voir le problème directement et le connaître précisément.

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Sur l’iPad, l’application se présente de la même manière, sauf que les icônes sont toutes disponibles et le clavier virtuel toujours présent. On aurait aimé pouvoir le retirer pour agrandir alors la liste des médicaments. De même, l’interface est toujours aussi austère, mais qu’importe, Médicaments 2012 remplit son rôle principal. Dès qu’une recherche est lancée, on peut trier les réponses en fonction de l’icône ou des icônes sélectionnées. Ainsi, on peut rechercher précisément une contre-indication, un excipient, ou encore un risque potentiel lors d’une prescription chez une femme enceinte.

Dans les deux cas, il faudra se familiariser avec l’interface qui n’est pas immédiatement évidente, mais passée la minute de découverte, on retrouve vite les informations utiles.

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Les fiches sont complètes et on retrouve les informations nécessaires rapidement. Les onglets des fiches peuvent s’ouvrir ou se fermer, donnant une lecture simple sans avoir dix pages à faire défiler du bout des doigts pour trouver une posologie par exemple.

Par contre, on regrette la difficulté de retrouver un nom générique sur une molécule. L’exemple pris est celui de l’amoxicilline qui est un antibiotique souvent prescrit en première intention. Il existe plus de 119 formulations sur le marché et plusieurs laboratoires le proposent sous un nom différent. Ainsi, il est difficile de voir toutes les formulations en tapotant sur le petit triangle pour faire défiler ces nominations. Cela aurait été pratique d’avoir un listing plus lisible, on pense notamment aux infirmiers dans le milieu hospitalier qui aiment retrouver une formulation rapidement en fonction de la molécule prescrite par le médecin.

Quelques points négatifs

Outre l’interface austère, on peut noter dans les petits moins l’absence du listing des produits de parapharmacie, comme les bandages ou autres prothèses. L’application concurrente Vidal, elle, le propose, mais peut-être est-ce envisagé dans une prochaine version ?

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Conclusion

Cette application Médicaments 2012 peut vite devenir le compagnon idéal pour le praticien qui souhaite retrouver rapidement dans une monographie un point précis sur un médicament. Celle-ci est clairement destinée aux prescripteurs, qui avec un peu d’habitude retrouveront vite les molécules qu’ils utilisent régulièrement. En outre, les fonctions d’historiques ou de favoris permettent de lister les médicaments les plus utilisés dans le domaine de spécialisation de chacun. On regretta l’absence d’un design plus sympa, compensé il est vrai par le prix très abordable de l’application. Amis médecins, pharmaciens, dentistes, sages-femmes, Médicaments 2012 est a tester… d’urgence.

Médicaments 2012