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Matériel

Test du MacBook Pro Retina (1)

Boro

Publié le

 

Par

Macbook pro 17 vs Retina 1

Retrouvez la suite :

Episode 2 : A l’usage

Episode 3 : Performances et Conclusion

Présenté pour la bonne bouche en introduction de la dernière WWDC devant un parterre de développeurs, entre les mises à jour de la gamme « classiques » de MacBook Pro et les nouveautés attendues pour les prochaines versions de OS X et de OS, la nouvelle génération de MacBook Pro, dite Retina, vient souligner si il en était encore besoin l’intérêt commercial que porte Apple secteur de l’image.

retina

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Depuis un certain nombre de mois, la pomme fait ainsi preuve de pas mal de réactivité dans le domaine, du moins du point de vue logiciel. Traditionnel point fort de la marque parmi les professions créatives, Final Cut Pro a ainsi fait l’objet d’une rapide remise à niveau, après le tollé général parmi les professionnels qui avait fait suite à la sortie de Final Cut Pro X. En ce qui concerne la photo, Apple bichonne a présent ses clients professionnels au point de mettre à leur disposition des mises à jour de compatibilité RAW pour les boîtiers pro au fur et à mesure de leur disponibilité, fut-ce à quelques jours d’intervalle, au lieu de grouper celles-ci comme c’est le cas des boîtiers amateurs.

Restait à mettre à niveau le versant matériel de son offre qui, malgré l’adoption des dalles IPS, était malgré tout en deçà de ce que pouvaient proposer des support grand public comme les derniers modèles d’iPhone ou d’iPad avec leur écran Retina. C’est désormais chose faite, grâce a la montée en puissance des capacités de production – encore toute relative – et la baisse des coûts de composants et, fidèle à son habitude des évolutions en « marche d’escalier », Apple en a profité pour effectuer une refonte radicale de l’architecture matérielle de sa future gamme nomade.

Nouveautés

Design

Steve jobs ne l’avait pas caché lors de la sortie de la refonte du MacBook air dans sa version 11 pouces, c’est clairement du côté de de l’ultra portable qu’on envisageait à Cupertino le futur de la gamme MacBook Pro… ou du moins, du point de vue de son ingénierie interne. En ce qui concerne la gestalt, ce nouveau modèle, à n’en pas douter le précurseur d’une nouvelle lignée de portables mais également d’iMac, fait cependant bien davantage référence à la précédente génération de MacBook Pro ou à l’iPad premier du nom qu’au design « en coupe de saké » du MacBook air ou de l’actuelle génération d’iPad.

C’est en revanche du côté des entrailles de la bête qu’on va trouver la rupture majeure intervenue par rapport à la génération précédente, et qui lui ont permis de gagner 6 mm sur la précédente épaisseur de 2,4 cm, et 500 g sur les presque 2,5 kg de son prédécesseur. De fait, ce « Nouveau MacBook Pro » représente l’aboutissement du processus entamé avec le MacBook air : rationalisation au maximum de l’espace occupé par les différents composants… avec pour contrepartie l’impossibilité de faire évoluer ultérieurement la machine comme on avait pu en prendre d’habitude. C’est le cas de la batterie bien entendu, mais également celui du disque dur ou de la mémoire vive, qui sont désormais sertis. Il faudra bien réfléchir avant de choisir une configuration.

Home Made Computer Brew

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Ceci procède d’une autre rupture majeure, généralement passée sous silence mais qui n’en est pas moins fondamentale : le retour de Steve aux commandes en 1997 avait sonné la fin chez Apple, avec l’iMac, du principe du « rien qui soit conçu à l’extérieur »: pour des raisons a la fois de maîtrise des coûts et de « compatibilité », la Pomme s’était mise à adopter les standards du marché et à se procurer un maximum de composants « sur étagère ».

Pour des raisons exactement inverses, Apple achève avec ce modèle le retour vers un cycle de différenciation vis-à-vis de la concurrence qui verra désormais la quasi-totalité des composants soit conçus interne, soit personnalisés « à façon » ou mise à disposition en primeur par les fournisseurs. Batterie, « disque dur SSD » de nouvelle génération et même le tout nouveau ventilateur aux pales asymétriques sont ainsi conçus en interne, par Apple et pour Apple.

On a donc une rupture radicale avec ce modèle, comme Apple en a parfois le secret, au niveau du périphérique puisque le lecteur SuperDrive tire sa révérence mais également y compris au niveau de la connectique puisque les ports FireWire et Ethernet disparaissent au profit d’un double port Thunderbolt lui aussi conçu par Apple en collaboration avec Intel. Quant à l’écran Retina fourni par LG, il fait désormais partie du châssis supérieur, ce qui permet de gagner à la fois en poids, en finesse et en rigidité. D’une résolution de 220 pixels par pouce et 2 880 x 1 800, son acutance – la sensation de netteté –, sa luminosité et la profondeur de ses couleurs sont en tous points comparables à celle que l’on peut trouver sur l’iPhone 4 et 4s, ou sur l’iPad 3 : il faut vraiment avoir le nez littéralement collé à l’écran pour commencer à en distinguer la trame.

Une connectique entièrement revue

Enfin, mais est-ce vraiment une coïncidence? L’USB 3 fait enfin son apparition au moment où celui-ci commence également à être intégré aux premiers boîtiers numériques professionnels, ainsi que – enfin ! – un port HDMI.

Conséquence logique de la diminution radicale de l’épaisseur du châssis du MacBook Pro, le connecteur MagSafe a lui aussi été soumis a une cure d’amaigrissement. Autre conséquence du confinement accru des composants électroniques, les Géo Trouvetout de l’Apple industrial Design Group ont dessiné des ouïes de part et d’autre en avant du châssis, au niveau de la courbure de l’arête de l’assise. ils ont ainsi créé un véritable tunnel, un peu à la manière du PowerMac G5, et dont l’évacuation se fait par une grille située au niveau de la charnière. Batterie, stockage, mémoire et processeurs sont ainsi alimentés par une double entrée en air frais.

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Episode 2 : A l’usage

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