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Alfred 2.0 : votre serviteur

Alfred vient à peine de sortir en version 2.0 et propose déjà pas mal de nouveautés. Il est difficile d’en faire le tour rapidement tant il est complet, c’est pourquoi nous vous assistons dans cette présentation plus complète du logiciel.

Zoz

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Alfred est un lanceur d’applications

Ici, rien de réellement nouveau pour les habitués de Spotlight sous OS X. On se souvient même de son ancêtre, Quicksilver, qui permettait alors de lancer ses applications en un clin d’oeil et en deux tapes sur le clavier. Mais, outre la recherche de logiciels et de documents, Alfred se propose de directement faire une recherche sur internet à votre place. Que ce soit sur Google, ou sur tout autre site. Par défaut, l’application propose une liste de sites, mais vous pouvez très bien rajouter vos propres options de recherche sur vos sites internet préférés. C’est là l’un des plus gros points forts d’Alfred : son optimisation et ses options multiples qui permettent de totalement personnaliser vos actions.

Certes, il faudra passer un peu de temps pour configurer le tout, rajouter vos options au fur et à mesure de votre utilisation, mais après ce temps initial, on prend très vite le réflexe de ne plus ouvrir qu’une fenêtre : celle d’Alfred pour lancer n’importe quelle recherche. En fait Alfred centralise vos actions et comble bien des défauts de Spotlight, limité alors qu’à un simple lanceur basique.

Dans les options, nombreuses, de l’application, vous pouvez sélectionner les accès à vos dossiers et ainsi en limiter la recherche, mais aussi choisir les accès à vos documents, adresses, contacts et préférences.

L’une des principes fonctions phares du logiciel est le système de mots-clefs. Ainsi, si je veux effectuer une recherche du mot “MacPlus” contenu dans un de mes documents, je tape alors “in Macplus document.pdf” et me voila avec le résultat de ma recherche. Evidemment, je peux limiter les recherches à certains documents seulement pour éviter les fouilles de certains utilisateurs sur mon disque…

La recherche sur le web

Une fois le réflexe Alfred acquis, nous pouvons très rapidement effectuer une recherche sur le web, que ce soit un mot sur Google, un contact sur Facebook, ou encore un document sur Google Drive. Par exemple, je veux rechercher un courriel particulier sur Gmail : “search Gmail for ‘macplus’ ” et hop, j’ai le résultat de ma recherche. De même, si on prend Google Reader (profitez-en ça ferme bientôt) : “Open Google Reader” et le navigateur s’ouvre en chargeant la page. Par défaut, la plupart des services Google sont présent, mais aussi Twitter, Facebook, Yahoo, LinkedIn, IMdB, Amazon, etc. Vous pouvez évidemment rajouter vos propres recherches. Certes, Spotlight propose aussi ce genre de fonction, mais ne dispose que de la recherche Google et Wikipédia. Et avec Alfred, vous pouvez spécifier des commandes plus complètes et plus personnelles.

La gestion du système

Mais Alfred, ce n’est pas que de la recherche et des réponses à des questions sur internet. C’est aussi des commandes permettant de prendre en main le système. Par exemple, une commande tapée dans Alfred telle que “lock” verrouillera instantanément l’ordinateur. De nombreuses commandes sont présentes pour gérer rapidement vos machines. Ainsi, on imagine très bien sur un poste de travail devoir taper directement la commande adéquate pour plonger son ordinateur en veille ou le verrouiller, pratique pour partir en réunion le coeur léger. Pour les non-anglophones ou les réfractaires à la langue de Shakespeare, sachez que vous pouvez vous même modifier le nom de ces commandes. Pour les plus délicates (comme l’extinction ou le redémarrage), nous pouvons même rajouter une demande de confirmation. Vraiment pratique, surtout sur un ordinateur portable que l’on manipule plus à ce niveau.

Les calculs

Alfred se propose aussi de remplacer votre calculatrice et propose plein de fonctions trigonométriques, ou encore logarithmiques par exemple. Mais là encore, pour ceux qui connaissent bien Spotlight, cette fonction existe aussi sur le lanceur d’application par défaut d’Apple. Néanmoins, cela existe, c’est un peu plus complet, et puis, comme vous êtes déjà habitué à utiliser Alfred, cela évite de passer par un autre service pour vérifier à la volée un calcul de tête.

Le dictionnaire

Utilisant tout simplement le dictionnaire d’Apple, vous pouvez en un clin d’oeil chercher la signification d’un mot. Le point positif ici, c’est que vous pouvez choisir votre langage, et passer ainsi en français.

Tout ceci constitue la version gratuite de l’application, mais dans la version payante, appelée Powerpack [[Powerpack : Pack utilisateur simple : 15 livres (17,6 euros) – Pack famille : 25 livres (29,3 euros) – pack utilisateur simple licence à vie : 30 livres (35,2 euros).]], de nombreuses autres actions sont possibles. Nous retrouvons par exemple la gestion d’un mini-lecteur pour iTunes avec une recherche intégrée, un gestionnaire de mots de passes si vous possédez déjà 1Password. L’application propose aussi une gestion d’historiques et les principales commandes du Terminal/Shell pour les utilisateurs plus avancés. Mais le gros point fort du Powerpack est sans aucun doute les WorkFlows permettant d’automatiser des tâches courantes à la manière d’Automator et d’AppleScript. Nous n’avons pu tester cette partie, néanmoins, elle se présente comme un mélange d’Automator et de Quartz Composer. Pour ceux qui connaissent les deux, imaginez des fenêtres contenant des fichiers, des paramètres, et des commandes à effectuer, à l’instar d’Automator, mais reliées entre elles par des liens indiquant les priorités et les implications entre les options à la manière de Quarz Composer. Ainsi, pour composer vos scripts, pas besoin de savoir programmer.

D’ailleurs pour échanger et reprendre des Workflows, il existe un site permettant cela : alfredworkflow.com.

Dans les préférences du logiciel Alfred, on gèrera aussi les notifications, lancements d’applications, historiques et recherches par défaut du système. Bref, vous l’aurez compris, ce ne sont pas les options qui manquent dans ce logiciel. En fait, le mieux, c’est de télécharger la version gratuite et d’en faire vous même le tour, vous devrez alors être convaincu par son utilité.

Conclusion

Au début d’utilisation, Alfred ressemble à une pale copie de ce que nous avons déjà, c’est à dire Spotlight. Cependant, après avoir mis le nez dans les nombreuses options (et il vous faudra un certain temps d’adaptation), on se retrouve avec un lanceur plus complet et plus exhaustif qui permet de non plus seulement rechercher, mais aussi d’effectuer des actions sur le web, de gérer le système, effectuer des calculs, etc. Certes, la version gratuite est vite limitée, mais pour les plus convaincus, le PowerPack rajoute de nombreuses actions et options qui peuvent rapidement devenir indispensable. C’est dommage que pour le Workflow il faille passer par la case “achat”, nous aurions aimé pouvoir jouer et utiliser encore plus Alfred pour le pousser dans ses moindres retranchement. Autre point négatif, pour les non anglophones, le logiciel n’est disponible qu’en anglais pour le moment.

Alfred 2.0