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Matériel

MacBook air 11″ : le “ must have “ de la rentrée ?

Le MacBook air 11″, pour qui, pour quoi ?

Boro

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Présenté pour la première fois en octobre 2010, le MacBook air 11 pouces occupe une place à part au sein de la gamme des laptops d’Apple. Il est d’une part l’héritier du regretté PowerBook 12 pouces en tant que plus petite diagonale d’écran disponible dans l’offre des «vrais» ordinateurs portables de la marque. Il porte en même temps la réponse de celle-ci au succès du segment des «Netbook» – netbooks auquel Steve Jobs, les jugeant bourrés de compromis, ne croyait pas pour répondre aux problématiques de l’usage en situation d’ultra-mobilité. Une fois encore, le succès fulgurant de l’iPad et du segment des tablettes parallèlement à la décrue du des Netbook lui aura donné raison.

Pour autant, où situer ce MacBook air ? Le maintien dans la gamme de son grand frère à la diagonale de 13 pouces avec une autonomie inégalée, et de l’autre côté la récente introduction d’un iPad doté de 128 Go de stockage, ne facilitent pas la lecture immédiate de l’offre de valeur de la marque à la Pomme, que ce soit en termes de prix ou de diagonale d’écran. L’iPad 128 Go et ses 9,7 de diagonale d’écran (Retina il est vrai) sont ainsi facturés 814 € en version WiFi. En face, on trouve les 999 € et les 11,6 pouces du premier Macbook air de la gamme, et les 13,3 pouces et 1099 € pour le Macbook air supérieur, toujours avec 128 Go de stockage.

Au delà des postures philosophiques de la puissance de calcul et de la présence ou non d’un clavier physique, c’est une fois de plus la question centrale des usages qui fera office à la fois de juge de paix et d’arbitre des élégances en la matière. C’est du moins dans cet esprit que nous avons abordé ce test, bouton complétera avantageusement la lecture par celle du test du MacBook air 13 pouces.

Présentation

Côté design, pas de surprise : on retrouve la réinterprétation du facteur de forme original de 2008, avec le coup de crayon plus radical sur le profil qui a coïncidé avec l’apparition du modèle à 11 pouces de diagonale en novembre 2010 En revanche, exit le « noir professionnel » de la face principale de la valisette, sans doute trop difficile à recycler proprement.

Le modèle testé est celui proposé en standard par Apple pour 1099€, avec la capacité maximum de 250 Go de mémoire flash disponible sur étagère. Le processeur est un Intel Core i5 à 1,3 GHz, lequel partage 4 Go de SDRAM 1600 MHz DDR3 avec le processeur graphique Intel HD 5000. En configuration à la demande, il est possible de pousser sa machine avec un processeur Intel Core i7 à 1,7 GHz (+150 €), de doubler la mémoire RAM jusqu’à 8 Go (+100 €) et même d’aller jusqu’à 512 Go de mémoire flash (+300 €)… ce n’est déjà plus la même machine ni le même public.

Pour ce qui concerne les ports de communication, on trouve un port USB 3 de part et d’autre de l’appareil, accompagné du Thunderbolt à droite et d’une prise casque de côté gauche. Sur ce même côté gauche, on trouve le port Magsafe de deuxième génération, ainsi que 2 micros. Le port casque permet également de bénéficier de la fonction micro des écouteurs de la marque qui sont livrés avec l’iPod ou iPhone.

A l’usage

Affichage

Même si pour d’évidentes raisons d’autonomie de la batterie, Apple n’a pas doté ses MacBook air d’un écran rétina, cette dalle panoramique de 11,6 pouces de diagonale et de 1 366×768 pixels est remarquablement lumineuse, avec des couleurs vivaces et précises. De quoi travailler dans l’atmosphère lumineuse d’une journée d’été ensoleillée, pour peu que l’on prenne la peine d’orienter correctement l’écran en face de ses yeux.

Pour autant, il est également possible de travailler à l’ombre avec la luminosité de l’écran réglé à 50 % avec un confort tout à fait satisfaisant, si l’on cherche à ménager la batterie maximum.

Autonomie

En ce qui concerne l’autonomie, la promesse marketing de neuf heures de travail en connexion au Web avancée par Apple, est peu ou prou tenue, dans la mesure où une journée type ne se résume pas à une activité unique. Si l’on entrelarde les séances de surf avec la consultation de vidéo, de la saisie de texte au kilomètre ou de la retouche photo tout en restant connecté, on est alors plus proche de la journée de huit heures. Bien entendu, la présence de vidéo flash sur les pages, ou les conversations vidéo avec FaceTime augmentent d’autant la ponction sur la batterie. Quant à la recharge, elle est complétée en 1h30 environ, ce qui est sans commune mesure par rapport à un iPad à l’écran de même diagonale.

Son

Une nouvelle fois, la qualité du son obtenu par Apple dans sa nouvelle machine est impressionnante, compte tenu du volume réduit de celle-ci. Bien entendu, on est loin de l’expérience que le nouvel iMac 27, Ou même le MacBook Pro Retina, peuvent proposer.

Saisie et pointage

Clavier et TrackPad sont toujours aussi agréables et réactifs, sans parler du disque SSD avec par exemple un boot (sans la saisie du mot de passe) en à peine plus de huit secondes, dont il sera notamment question dans la section suivante, consacrée aux benchmarks et autres «geekeries»…