Anomaly 2 : luttez contre les aliens

Souvenez vous en 2008, un studio polonais, 11 bits Studios nous a gratifié d’un tower defense d’un autre genre, Anomaly : Warzone Earth. Ce titre, disponible sur nos plateformes iOS et OS X, nous a permis d’incarner un commandant d’une escouade visant à se rendre d’un point A à un point B sous le feu constant d’ennemis extra-terrestres très hostiles à notre condition humaine (comme il se doit).

Nous parlons d’un tower defense, mais nous devrions parler en fait d’un tower offense car les rôles ici sont inversés : vous devez non pas construire des tours, mais emprunter un chemin pré-déterminé en limitant les pertes matérielles et humaines.

À l’époque, cette application était très réussie tant par son gameplay, que par son graphisme et sa fluidité. Or depuis quelques jours, la version deux, nommée astucieusement Anomaly 2, a fait son apparition en ligne. MacPlus s’est senti obligé de jouer, pardon travailler, pour vous et vous propose ici un test d’un jeu plus que séduisant !

Anomaly 2 : On reprend les mêmes et on recommence. Le pire c’est qu’on en redemande toujours plus. Au niveau du gameplay rien de bien nouveau, mais plusieurs améliorations graphiques, techniques, au niveau des objets, des unités et des tactiques de déploiement font leur apparition, rendant le jeu plus complet et offrant une expérience plus profonde. Alors, certes, aucune surprise pour les connaisseurs de la première édition du jeu, mais on apprécie tout de même de pouvoir rejouer à des nouvelles cartes et des nouvelles fonctions.

Ces options supplémentaires, ainsi que la multiplication du nombre d’aliens rendent d’ailleurs le jeu plus technique et tactique. Autant dans le premier du nom, on pouvait parfois foncer en jouant sur la rapidité des mouvements pour passer au travers des attaques extra-terrestres, autant dans Anomaly 2, cela n’est plus possible. Le jeu oblige à recommencer un certain nombre de fois les quelques passages les plus ardus. Il va falloir être prévoyant, anticiper les tourelles, connaitre parfaitement les options, les véhicules et être rapide dans le déroulement d’un combat… Loin d’être reposant, le jeu nous plonge dans un stress au combat assez agréable. Fini les attaques assis tranquillement sur le divan.

Déroulement d’une mission

Au début d’une mission, nous avons le choix des véhicules pour mener à bien l’objectif. Souvent en infiltration, vous êtes au milieu d’un no man’s land plus qu’hostile. Il vous faudra bien choisir vos équipements dès le début, le rachat de matériel coûte cher et n’est donc pas toujours accessible durant une phase de combat. En plus de l’équipement matériel, vous disposez de certaines options, comme la capacité de réparer des véhicules, d’attirer les tourelles ennemies dans une certaine zone de tir, de les paralyser quelques secondes, et autres. Tout un équipement que votre soldat devra manipuler avec précision, rapidité et sagesse pour ne pas voir s’épuiser toutes les ressources en quelques combats.
Au niveau tactique, une nouveauté fait son apparition, la transformation des véhicules pour obtenir d’autre capacités de tirs. D’un double-clique, on se retrouve avec une sorte de nouvelle machine aux possibilités autres. Il va falloir donc apprendre à gérer ces changements en temps et en heure.
Au niveau de la jouabilité, c’est fluide et rapide, des scénarios se lancent à l’arrivée d’un point important ou informatif, et ce qui est pratique, c’est que l’on peut l’écourter en appuyant sur la touche espace, ne gâchant pas le bon déroulement de la partie.

Vous êtes en ville, il y a donc plusieurs rues, il va falloir ainsi jouer de la carte GPS/Apple Plans (attention à ne pas vous perdre) pour choisir le meilleur itinéraire. Vous pouvez à tout moment d’un coup de molette de souris changer cette trajectoire et orienter les troupes dans un chemin plus propice à la réussite de votre mission. Mission qui se doit de réussir, les pressions exercées constamment par vos supérieurs rajoutent une atmosphère de combat encore plus intense.

Technique et matériel

Notre machine de test, un petit MacBook Air 11″ qui en a dans le ventre, cadencé avec un processeur Intel i7 2GHz, 8 Go de RAM et une Intel HD 4000 à 512 Mo pour la partie graphique. Et surprise, le jeu ne tourne pas correctement avec toutes les options au maximum. On a trouvé un compromis avec un affichage 1 024 x 768 et les options au minimum… Le jeu demande pas mal de ressources pour tous les effets graphiques et la gestion de la 3D. Certes, le MacBook Air n’est pas une machine taillée pour le jeu, on le sait, mais on s’attendait à mieux. Il vous faudra surtout une bonne carte graphique digne de ce nom, et un bon processeur pour pouvoir profiter du titre en qualité optimale. Et encore, nous jouons sur un petit écran, sur les iMac ou un portable branché sur un moniteur externe, il va vous falloir une carte dédiée (et non partagée) pour la 3D.

Nous avons aussi noté quelques bugs graphiques dans l’interface lorsque l’on change la qualité à faible, puis lorsque l’on passe la résolution du jeu à 800 x 600, certaines icônes dans le choix des unités ne sont pas visibles, bref, cela pose problème pour bien sélectionner les options… Il reste encore aux développeurs quelques efforts à fournir pour améliorer le tout.

L’apparition du multijoueurs

Outre les améliorations sincèrement appréciées, on note surtout l’apparition d’un mode multijoueurs. Vous pouvez désormais affronter vos amis ou ennemis en ligne, en incarnant soit les troupes humaines, en quête d’une défense de leur patrimoine en ruine, soit les vils et fourbes extra-terrestres, bien planqués derrière les immeubles d’une ville dévastée. Il parait que les aliens sont avantagés sur ce mode multi… Il semble que oui, les humains disposent de moins de moyens et les tourelles aliens se multiplient à vue d’oeil, espérons qu’un patch corrige cela dans les semaines qui viennent, et tant qu’à faire, les bogues graphiques observés aussi, ça ne ferait pas de mal non plus.

Le jeu est disponible directement chez l’éditeur ou sur Steam. La première version est aussi sur le Mac AppStore, mais malheureusement, c’est n’est pas encore le cas pour la version 2.