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Matériel

iMac 27 Fusion : plein les yeux !

Neuf mois après la refonte de son tout-en-un, Apple propose une mise à jour avec des performances de stockage revues à la hausse. Pari réussi ?

Boro

Publié le

 

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Présenté à l’automne dernier, pour une disponibilité effective pour les fêtes de fin d’année, la refonte de l’iMac après près d’un an et demi d’immobilité nous avait fait forte impression. C’est donc avec un mélange de plaisir et de curiosité que nous avons accueilli cette mise à jour, Apple revendiquant une mise à niveau du moteur graphique et du stockage, sur son design ultra fin désormais bien installé. Nous avons testé le modèle dit « Ultimate », avec une dalle de 27 pouces de diagonale et les options Core i7 3,5 GHz, NVIDIA GeForce GTX 780M avec 4 Go de mémoire GDDR5 pour ce qui est de la vidéo et le disque dur Fusion Drive de 3 To. Une bien belle bête, comme nous allons le voir, fut-ce avec ses 8 Go de RAM syndicaux, mais avec des options qui ne sont pas gratuites loin s’en faut.

Design

Côté design, donc pas de surprises : même valisette en carton à la Gestalt en demie pyramide tronquée, livré dans un sur-emballage ensuite de forme identique et optimisé pour, groupés deux par deux et positionnés tête-bêche, prendre encore moins de place lors de la mise en palette. De même, la face avant du packaging s’ouvre pour donner accès à la machine, à la manière d’une valisette de MacBook Pro ou de MacBook air, positiooné verticalement cette fois. Associés avec la découpe astucieuse du polystyrène, ces petits détails font du déballage, mais également du remballage de la machine dans son packaging d’origine, un véritable jeu d’enfant. Sur les modèles précédents, il fallait souvent s’y reprendre à deux ou trois fois avec des machines d’un tel gabarit et avec pareille diagonale d’écran.

L’allure générale est toujours aussi élégante, avec l’écran d’une épaisseur de 5 mm à peine aux extrémités – le centre est bombé – et une réduction du volume de l’ordre de 40 % par rapport à la génération antérieure. Ceci grâce a un nouveau procédé de soudure utilisé, dit de « pression malaxage «. La dalle elle-même est plus fine de 5 mm par rapport à la génération de l’été 2011, et l’espace de 2 mm qui existait entre celle-ci et le verre anti reflets a été éliminé. Le résultat est comme on le verra remarquable, de même que du point de vue du son, même si cette fois les services marketing d’Apple n’a pas mis en avant le changement intervenu un an plus tôt dans la conception des haut-parleurs. A l’arrière, on retrouve la prise Ethernet, les 2 ports Thunderbolt et 4 ports uSB 3.0.

A l’usage

Une fois le bouton de démarrage de l’iMac pressé, on se retrouve devant son espace de travail en une douzaine de secondes départ arrêté, après [le startup chime familier aux utilisateurs de la marque depuis 15 bonnes années, même s’il est à présent un peu plus grave.



Petite annecdote, mais qui est relativement explicite : au démarrage lorsque la saisie du mot de passe est désactivée et qu’à la fermeture de la session précédente on a laissé ouverte une ou autre application qui nécessite un accès à Internet, un message d’alerte apparaît. La session précédente a été rechargée dans son intégralité, avant même que le système ait eu le temps de négocier son accès sur le réseau WiFi local.

Nous l’avons précisé, le modèle testé est doté de l’option Fusion Drive, apparue l’an passé avec la refonte de l’iMac et dont on trouvera ici un essai de description du fonctionnement dynamique. Rappelons simplement qu’il s’agit d’un système combinant une petite partie de mémoire SSD avec un disque dur à plateau, pour un résultat extrêmement efficace.

Apple annonce un rendement de ses disques SSD et de son Fusion Drive amélioré dans une proportion d’environ 50 % en écriture : nous verrons ce qu’il en est dans la deuxième partie consacrée aux résultats des tests et autres « geekeries ». Mais, pour donner d’ores et déjà un ordre d’idée, nous avons réalisé puis exporté l’une des petites « bandes-annonces » proposées par iMovie. Pour un petit film de 54 secondes, l’exportation au format 720p est effectuée en 43s, et 1’ 27s pour le même film, au format 1080p. C’est pratiquement ce que l’on obtenait auparavant sur les iMac d’une ou deux générations antérieures pour un format iPhone !

Vidéo

Bien entendu, le disque fusion drive n’est pas ici seul en cause, il est d’ailleurs bien épaulé par la carte NVIDIA GeForce GTX 780M avec 4 Go de mémoire GDDR5. C’est d’ailleurs sur cette nouvelle génération de puces graphiques que Apple fait peser une bonne part de sa communication.

Les couleurs sont riches, lumineuses et, s’il est impossible de vérifier les chiffres de 75 % de reflets en moins avancé par Apple, la baisse de la sensibilité aux lumières parasites est effectivement notable are par rapport aux générations précédentes, en particulier celle de juillet 2011 qui n’était pourtant pas en reste sur ce chapitre là.

N’ayant pas l’amour du prochain chevillé au corps au point de passer nos loisirs à éradiquer le voisinage, fut-ce par FPS interposés, nous n’avons pas eu l’opportunité de tester les jeux les plus gourmands en ressources du moment. Néanmoins, et même si c’est sans doute du gaspillage, cette configuration permet de jouer extrêmement confortablement sur des franchises raisonnablement exigeantes comme Civilisation V « Brave New World », avec tout de même des retard à l’affichage sur certains « mappages » en fin de partie, sur des cartes are aux dimensions maximum.

Le son

Quant au son, qui était l’un des points forts mis en avant par Apple l’an passé lors de la refonte du modèle, il est toujours aussi exceptionnel, compte tenu des haut-parleurs intégrés à l’ensemble, même si la firme de Cupertino ne pipe mot cette fois sur le sujet. Une écoute de musique – dématérialisée, disparition du lecteur de CD-ROM oblige – est extrêmement agréable, qu’il s’agisse de musiques contemporaines ou même de musique classique.

La réserve de volume disponible est confortable, suffisamment du reste pour autoriser le visionnage are d’un film ou d’une vidéo à distance raisonnable de l’écran. La « spatialité » du son restitué que nous avions noté l’année dernière est toujours aussi présente. Par exemple, Center parcs a récemment diffusé un certain nombre de spots de publicité sur YouTube, réalisés en détournant des images d’indiens à partir de western de série B – une sorte de Cheyennes Abitbol, le sachem le plus classe de la prairie à la manière du Grand Détournement de Michel Hazanavicius – avec en finale des cris d’oiseau ; ceux-ci semblaient, sur l’iMac, provenir de 2 ou 3 mètres sur le côté. Ingénieurs du son et réalisateurs vont pouvoir se régaler !

(À suivre : résultats des tests et conclusions)