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Crazy Taxi, City Rush

neilime

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Après l’adaptation du jeu Crazy taxi de Sega en provenance directe de la console Dreamcast et dont les contrôles, il faut bien le dire, sont parfois à s’arracher les cheveux, voici la suite nommée Crazy Taxi City Rush. Cette nouvelle version, contrairement à la précédente, ne nécessite pas de mettre la main au portefeuille pour la télécharger, mais tire parti au maximum des achats intégrés pour vous pousser à la dépense. Sans oublier les publicités vidéos qui s’affichent régulièrement à la fin des niveaux.

Cette fois-ci, les contrôles sont plus agréables, mais c’est au prix d’une limitation des itinéraires possibles dans le jeu. Le but du jeu étant d’amener un client d’un point A à un point B en minimum de temps, il n’est désormais plus possible que de rouler sur les rues, les contrôles se limitants à changer de file et de rue. Plus moyen de passer à travers parc, de plonger dans l’eau, de doser son accélération ou de sauter par dessus les murs grâce à un élément de décor bien placé. Fini aussi les dérapages contrôlés au millimètre même s’il est toujours possible de faire crisser les pneus dans les virages !

Les missions sont en revanche nombreuses et variées même si dans l’ensemble l’adjectif crazy n’est plus si représentatif du conducteur fou qu’on se surprenait à devenir au volant de son bolide jaune pour gagner quelques pièces de pourboire en arrivant en avance sur l’horaire prévu. Non sans avoir défoncé quelques voitures sur le parcours et évité les piétons suicidaires de justesse, ben oui, quelle idée de marcher sur les trottoirs ?

Problème, si le jeu est gratuit, il faut bien rémunérer les développeurs. Après un premier plein d’essence offert, il faut soit attendre que la jauge remonte… lentement… lentement. Soit regarder une publicité vidéo. Soit acheter des diamants pour faire le plein. Au début, pour accrocher le joueur, les concepteurs ont réussi à trouver un équilibre certain, malgré les publicités et les nombreux achats suggérés, on ne lâche pas le jeu aussi facilement. Après quelques parties en revanche, le système du freemium devient franchement pesant.

Vous l’aurez compris, entre l’ancienne version à l’adaptation tactile parfois limite, mais avec les musiques d’Offspring et une liberté presque totale; et la nouvelle version qui met la voiture dans une sorte de rail invisible pour améliorer la maniabilité et demande de mettre la main à la poche trop souvent, notre cœur balance. Sans doute vaut-il mieux se faire son propre avis en commençant par la version téléchargeable gratuitement. Et d’essayer l’ancienne version payante si on accroche au concept.

HEP, taxi !?!!

Crazy Taxi (payant)

Crazy Taxi, City Rush (achats intégrés)