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Événement

iPhone 5S : la démonstration de force

La puissance à l’état brut : l’iPhone 5S aligne les performances impressionnantes grâce à un processeur A7 brutal (pour la concurrence).

iShen

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L’annonce d’un nouvel iPhone est toujours un évènement. D’une part parce que l’appareil est devenu la machine à cash de l’entreprise mais aussi parce que cette fine pièce de technologie pure est un bon thermomètre des capacités d’Apple à innover et à marquer en quelque sorte son territoire vis à vis d’une concurrence toujours plus incisive.

Apple jouait gros avec cet iPhone 5S; les parts de marché en baisse finissaient par questionner jusqu’à la capacité même de la firme à réagir à la hauteur de ses ambitions déclarées. Autant ne pas tourner inutilement autour du pot : l’iPhone 5S se présente comme un monstre de technologie, prouvant qu’Apple est aussi devenu un redoutable adversaire au delà des chemins balisés des OS ou des logiciels de création.

Vu de l’extérieur rien ou presque n’a changé. La livrée blanche a disparu, laissant la place à deux nouvelles teintes, l’or et l’argent, cette dernière option offrant un aspect indéniablement très « classy ». Apple ne laissera pas le temps de se questionner sur la pertinence de la disparition du modèle blanc puisque Schiller embraye sur un coup de tonnerre qui n’était pas vraiment prévu : le processeur A7 de l’iPhone 5S passe au 64 bits. Le changement est d’autant plus brutal qu’outre le gain énorme de performances annoncé, c’est bien sûr l’intégralité de l’architecture système qui est impactée; car iOS 7 lui aussi est bien sûr adapté au nouvel adressage : kernel, pilotes, tout est optimisé. Le co-processeur de mouvement M7 annoncé dans la foulée passe presqu’inaperçu alors que Nike est pourtant de la partie et que l’iWatch semble se dessiner dans le fond. Les regards sont fixés ailleurs.

Les performances du A7 sont, sur le papier, dantesques, c’est à dire deux fois celles de l’iPhone 5 là où certains analystes avaient très imprudemment annoncé un petit 30% de mieux. La compatibilité OPENGL 3.0 et une démonstration édifiante du prochain Infinity Blade confirment bien que la partie graphique est sur un même pied d’égalité que le CPU, c’est à dire très impressionnante.

Cette débauche de puissance se retrouve dans la présentation des fonctions médias de l’appareil. Si le capteur de l’iPhone 5S ne bouge pas en résolution, sa taille augmentée de 15%, son ouverture améliorée en f2.2 ainsi que des effets de traitement de l’image temps réel tout bonnement spectaculaires montrent à quel point Apple a privilégié le rendu final sur une accumulation stérile de caractéristiques. Seul le résultat compte pourrait être le nouvel adage de cette Apple ambitieuse, et les démonstrations le prouvent : mode rafale, mode super HDR en temps réel, mode nuit, flash intelligent, slow-motion en full HD d’une fluidité totale, tout y passe. Même l’iSight est améliorée avec un capteur plus lumineux. Le 64 bits déploie ses énormes possibilités.

A ce moment de la keynote, on en a presque oublié que la nouveauté attendue de ce smartphone n’a toujours pas été présentée. Schiller laisse retomber les effluves d’un début de show tonitruant pour présenter enfin le Touch ID, c’est à dire le lecteur biométrique intégré à l’iPhone 5S et placé directement sous le bouton Home. Comme prévu, tout fonctionne de façon transparente : il suffit de placer son doigt sur le bouton Home et on accède directement à la classique grille d’icônes sans passer par l’écran d’ouverture. Le même souci de discrétion et d’efficacité se retrouve dans les achats d’applications sur l’AppStore, qui ne nécessitent plus la saisie fastidieuse d’un mot de passe. Le capteur est puissant puisqu’il peut lire des informations en trois dimensions et dans toutes les directions, à l’échelle des fines nervures qui zèbrent nos empreintes digitales. Rien n’est stocké sur les serveurs d’Apple, rien n’est décodé en clair dans le système. L’efficience de la technologie présentée a l’air totale.

Pour ne rien gâcher, le nouveau flagship est bien sûr compatible 4G LTE et couvre 13 bandes de fréquences, un record, ce qui le rend compatible au passage avec les réseaux français.

Lorsque la question du prix est abordée, sans surprise par ailleurs, on sent bien qu’Apple vient de frapper un grand coup, qui arrive même à atténuer en partie la déception qui suivait la présentation d’un iPhone 5C d’entrée de gamme à la tarification presque surréaliste. C’est dire le niveau de la réalisation technologique et logicielle qu’Apple vient de présenter.

L’iPhone 5S sera disponible à partir du 20 septembre en France, aux tarifs suivants : 699 euros (16 Go), 799 euros (32 Go), 899 euros (64 Go).

iPhone 5S