Les magazines numériques décollent
Cependant, rien ne sert de pavoiser : le segment «numérique» des journaux ne représente qu’1% d’un marché dominé de la tête et des épaules par le bon vieux papier.
Évidemment, ces chiffres ne doivent pas masquer la disparité des situations : chez l’éditeur Hearst par exemple, on a atteint le million de copies numériques vendues et ce, sans l’aide de copies gratuites. Le magazine pour mecs Maxim a lui eu recours à ce type d’incitatif, ce qui lui a permis de passer de 41 000 exemplaires numériques écoulés durant la seconde moitié de l’an dernier, à 110 000 copies fin janvier. Mais seuls 24% des numéros ont réellement été achetés…
Hearst souligne pour sa part que les ventes numériques connaissent une croissance trè rapide. Si l’iPad seul ne sauvera pas l’industrie de la presse, la tablette est certainement une des solutions à la crise.