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Le SDK d’Android moins “libre”

iShen

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prison_doree.jpgAndroid subit une fragmentation assez franche. Même si Jelly Bean passe (enfin) les 10% de part de marché, c’est toujours Gingerbread alias 2.3, qui tient le gros du gâteau. Pour Google, et cela a même été reconnu dans des déclarations publiques, cette fragmentation est un vrai problème, tant et si bien que la firme semble se montrer de moins en moins encline à laisser son système en mode “portes ouvertes“. Les forks qui se développent en Chine de façon sauvage ou la concurrence des Kindle Fire d’Amazon qui ne s’appuient en rien sur l’éco-système de services Google sont aussi un autre point de friction important.

Rien de bien étonnant dans ce contexte à ce que le SDK d’Android lui-même se ferme un peu plus, comme l’a bien noté le bloggeur développeur Torsten Grote, qui a décelé des changements dans la licence d’utilisation de l’outil de développement Android. La modification est radicale : “Avant toute utilisation de ce SDK, vous devez d’abord accepter cette licence d’utilisation. Vous ne pouvez pas utiliser ce SDK si vous n’acceptez pas cette condition de licence.”

On pourrait arguer que les systèmes “libres” ont aussi leurs licences d’utilisation, sauf que celles-ci n’empêchent ni la copie ni l’usage du système en cas de non-respect des termes de la licence. Par exemple, la licence de la GPL (V3) stipule : “Vous n’êtes pas obligé d’accepter cette licence pour recevoir ou utiliser une copie de ce programme“.

Bref, il semble bien qu’entre les accords de licence qui font qu’Android est de moins gratuit dans les faits et la fermeture programmée du système, l’OS mobile de Google rentre petit à petit dans le rang. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose si Google veut éviter une trop grande dispersion de son OS, qui risquerait à terme de diluer encore plus ses capacités de monétisation et donc sa rentabilité effective. Un enjeu crucial donc.

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