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iMessage désespère la police américaine

iMike

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Avec iMessage, Apple retrouve un peu de la verve libertaire qui avait guidé les jeunes Steve Jobs et Steve Wozniak à construire une Blue Box capable de passer des coups de fil gratuitement. Les agents fédéraux américains sont ainsi fort marris, car ils ne peuvent plus intercepter les conversations que deux suspects peuvent s’échanger via le logiciel de messagerie d’Apple. iMessage et son système de cryptage se montrent ainsi invulnérables aux tentatives d’effraction de la DEA, l’organisme en charge de la lutte contre la drogue aux États-Unis. Cnet révèle qu’en février, les fins limiers n’ont pu accéder à des portions importantes de communications IM, rendant ainsi leur travail d’enquête beaucoup plus difficile.

D’ici à dire qu’Apple s’est rangée du côté des malfrats serait cependant aller un peu vite en besogne. Cupertino se réserve ainsi le droit de communiquer avec les autorités toute information sur un suspect, lorsque celles-ci le demandent. Cependant, le constructeur n’a pas implémenté de backdoor dans iMessage, comme le réclame les régulateurs auprès des opérateurs téléphoniques (mais Apple n’est pas opérateur).

En octobre dernier, Apple annonçait l’échange de 300 milliards de message via son logiciel iOS et OS X. Nul doute que ce chiffre n’a cessé de grimper depuis, et que des conversations illégales s’y tiennent… à l’abri des grandes oreilles de la police.

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