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Economie

La pub toujours plus attirée vers iOS

iMike

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Google a basé le modèle économique d’Android sur la gratuité financée par la réclame. Malheureusement pour le moteur de recherche, il semble bien qu’iOS ait toujours et encore les faveurs des annonceurs, qui se tournent nettement plus vers Apple que vers Android. La dernière étude de MoPub le montre assez clairement. Au premier trimestre, en matière de dépenses publicitaires des annonceurs, la part de l’iPhone n’a cessé de grimper entre janvier et mars, avec une croissance de 12,4% sur le trimestre. Les smartphones pommés représentent désormais plus de la moitié des dépenses de pub, tandis qu’Android a accusé une baisse en mars à 24,13%. Le reste revient également dans les poches d’iOS, puisque l’iPad affiche 19,35% des dépenses, et l’iPod touch 6,27%. En tout, la plateforme mobile de Cupertino représente environ 75% des achats de bandeaux. Les tablettes Android comptent elles pour moins de 1% de ces dépenses. Ce chiffre de 75% est également le même que la part d’Apple dans les profits de l’industrie de la téléphonie.

MoPub donne quelques clés pour comprendre la domination d’Apple dans ce secteur. Les utilisateurs de terminaux iOS ont tous un compte sur iTunes et/ou l’AppStore, ce qui offre une meilleure visibilité pour les annonceurs : un client séduit par la publicité d’une app vue sur son iPhone est susceptible d’aller l’acheter rapidement sur l’AppStore. Sur Android, le taux de conversion d’une pub vers l’achat reste plus pauvre que sur iOS, malgré les profils plus fortunés des utilisateurs de Galaxy S3 et Note II.

Les publicités iOS se montrent également plus riches et plus interactives que leurs homologues sous Android. C’est une bonne nouvelle pour iAd, qui a fait de ce type de «publicités engageantes» son mantra. 80% des dépenses publicitaires sont d’ailleurs allées dans les bandeaux «rich media». iAd en aurait-il terminé avec son pain noir ?

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