Snapchat, en plus d’être le paradis de la faille de sécurité, est aussi un nid à spam. Les utilisateurs de l’application ont subi durant le week-end une nouvelle vague de spam, ce dont le service s’excuse sur son blog – on a suffisamment reproché à Snapchat de ne pas s’être excusé de ses failles de sécurité (qui ont provoqué la fuite de 4,6 millions d’identifiants), qu’il fallait bien relever cette contrition. Néanmoins, les spams ne sont pas dus aux vulnérabilités à peine bouchées par la dernière mise à jour du logiciel; il s’agit, précise la société qui n’en perd pas une pour se faire mousser, d’une « conséquence d’un service en forte croissance ». La croissance est peut-être celle du paquet de dollars que Google ou Facebook veulent mettre sur la table pour s’offrir les services de l’application, mais certainement pas celle du bien-être et de la sécurité de ses utilisateurs.
Snapchat promet de « minimiser le spam », une promesse qui n’engagera que ceux qui l’écoutent puisqu’en avril 2013, après une autre phase de spam massif, le service avais là aussi assuré qu’il développait une « solution à long terme » pour empêcher ce type d’inconvénients. Avec un grand succès, visiblement.
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