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Création

FCP X encode le 4k ProRes 3 fois plus vite que les concurrents

Arnaud

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Il y a le rêve, les fichiers 4K qu’on manipule aisément sur son ordinateur pour réaliser de puissants montages, et la réalité, des fichiers énormes, qui mettent à plat jusqu’aux plus puissants ordinateurs personnels disponibles et requièrent des quantités de stockage complètement énormes.

La 4K c’est galère

Andrew Reid pour EOSHD raconte ses aventures avec le nouveau Canon EOS-1D C, un réflex full frame, qui enregistre des vidéos en 4K (4096 × 2160) avec le codec M-JPEG (8 bits 4.2.2). Une minute de vidéo pèse 4 Go et l’appareil scinde les séquences en fichiers de 4 Go (pour une raison mystérieuse, la carte est formatée en ExFat qui ne souffre pas de la même limite de taille de fichier que le FAT32).

De magnifiques séquences 4K qui s’avèrent quasiment impossible à manipuler sur les éditeurs vidéos populaires, Premiere et Resolve. Seul FinalCut Pro X assure une lecture fluide des rushs. «Sur mon Macbook Pro Retina et mon iMac 27″ de 2013, c’est le seul logiciel qui a été capable de lire mes séquences en temps réel, sans ralentissement. Ni Resolve, ni Premiere, ni VLC, ni Quicktime ne peuvent le faire», rapporte Andrew.

Conversion !

Après la manipulation des fichiers vient l’encodage : pour sauvegarder de l’espace de stockage tout en conservant l’essentiel de la qualité du fichier source, notre monteur bascule ses séquences au ProRes 422, et obtient des fichiers autour de 720 Mo contre 4 Go en M-JPEG. Problème, réaliser ces conversions entre codecs exige beaucoup. Ainsi, transcoder une minute de vidéo demande 3 minutes de temps de calcul sur Resolve, Adobe Media Encoder et Apple Compressor.

Final Cut Pro X lui, demande 58 secondes pour le même boulot, il va trois fois plus vite. « C’est le seul logiciel que je connaisse qui encode en ProRes avec à la fois le GPU et le CPU 64 bits. La conversion s’opère quasiment en temps réel, une minute pour une minute », note-t-il.

Solution !

Bon point donc, pour les performances du logiciel de montage d’Apple. Mauvais point, il ne dispose d’aucun outil d’encodage en lot, fonctionnalité réservée à Compressor. Pas grave, il suffit de contourner les limitations. Pour cela, la solution magique est toute simple : il suffit, à l’importation des fichiers M-JPEG de demander à FCPX de créer un media optimisé tout en laissant les fichiers à leur emplacement d’origine… Et voilà, ils sont convertis, en lot, à la vitesse de l’éclair (ou presque)