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Textkraft Pro 3.2 iPad affiche ses propositions

Urbanbike

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Cette version 3.2 de Textkraft Pro (5,99 €) atteste de l’effort constant de son éditeur pour améliorer ce traitement de texte qui, rappelons-le, est avant tout une application pour rédiger même si elle supporte un balisage minimal.

Tout est fait pour simplifier cet instant d’écriture avec l’accès immédiat à des propositions alternatives ou des dictionnaires. La version pro permet de basculer des propositions françaises à celles disponibles en allemand, anglais et espagnol, point fort intéressant quand on rédige dans ces quatre langues même si d’autres dictionnaires de langues restent accessibles. Il existe en effet une version légère de Textkraft (Gratuit) ainsi qu’une version française de Textkraft (5,99 €) exclusivement .

Textkraft n’est nullement un concurrent de Drafts, Editorial ou Byword et c’est ce qui rend son positionnement un peu étrange. C’est un bon outil pour malaxer son texte. À mes yeux, il est dommage que ce ne soit pas un module à intégrer dans d’autres traitements de texte pour éviter ce porte-à-faux.

Pour ceux qui souhaitent baliser en cours de saisie, la barre additionnelle propose plusieurs options dont le doublement (superposition serait plus adaptée) de cette dernière pour afficher en permanence des icônes dédiées à l’attribution de styles, les annulations ou, mieux encore, deux touches ⌦, une sur le caractère qui suit, la seconde sur le mot entier.

Certes, malgré les efforts déjà consentis, Textkraft pourrait être nettement plus élégant mais cette rusticité reste confortable malgré un bémol aux yeux du rédacteur, le texte collé aux marges de gauche et de droite qui est assez insupportable en mode paysage. C’est a priori le seul gros point noir en ergonomie même si l’on pourrait en évoquer un paquet d’autres.

Il est enfin possible dans cette version de changer la valeur de l’interligne et de l’inter paragraphe mais cela reste encore un peu juste. Par contre, mais est-ce dû à l’iPad Air 2, Textkraft semble plus rapide à l’usage. Il manque également des options de titrage automatique des fichiers crées comme le proposent nombre d’outils, soit directement comme l’a fait le minimaliste Writebox, soit via un script comme dans l’excellent Editorial.

Je regrette l’absence de TextExpander comme l’omission du partage des contenus des dossiers de Textkraft via iCloud. En effet, il est impossible de récupérer un texte mémorisé dans iCloud pour l’importer ensuite, par exemple, dans Ulysses for iPad, le dossier idoine ne s’affichant tout simplement pas.

Alors, à l’usage, c’est pratique et confortable. Principalement si l’on se heurte à des redondances tenaces, à l’absence passagère d’imagination pour trouver des synonymes ou des antonymes. Afficher dans son outil de saisie un des nombreux dictionnaires hébergés par le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (une entité du CNRS) est un gain de temps épatant à la seule condition de rester connecté.

Textkraft Pro (5,99 €)
Textkraft (Gratuit)