Tidal, à peine lancé, déjà en échec ?
Lancé en grandes pompes avec le soutien d’artistes majeurs comme Madonna, Daft Punk, Alicia Keys ou Beyoncé, le service de musique en ligne Tidal, parrainé par Jay-Z s’annonçait comme LA solution pour les amateurs de musique en haute qualité (FLAC ou ALAC).
Avec pourtant pas moins de 25 millions de morceaux et un parrainage aussi prestigieux, il semblerait que le nouveau venu n’arrive pas à chasser sur les terres de Spotify et consorts.
Signe du manque d’affection des utilisateurs pour le service, l’application disponible sur l’App Store n’a fait que dégringoler dans les classements des téléchargements d’applications depuis le 30 mars, se perdant aujourd’hui dans les tréfonds de la boutique (au-delà de la 500e place).
Autre marque d’une urgence à redresser la barre, Andy Chen (ex-CEO de Aspiro, spécialiste suédois du streaming, absorbé par Jay-Z) a été remplacé par Peter Tonstad (issu également de chez Aspiro) la semaine dernière après tout juste 15 jours aux platines. Le patron ne part pas seul, il est accompagné de 25 employés pour “optimiser le staff” et “éliminer les redondances”.
Est-ce l’offre dédiée aux audiophiles qui ne satisfait pas par sa qualité ou le manque d’applications d’écoute (rien sur Mac ni Windows) qui n’inspire pas les clients ? Le tarif (9,99€ ou 19,99€ pour la qualité Hi-Fi) est pourtant dans les clous de ce que proposent les autres acteurs du secteur.
Apple, qui tarde à s’engager sur ce marché avec le concours des équipes Beats, devra dévoiler une offre qui sorte des rangs et s’attacher à y accorder plus d’importance qu’elle ne le fait pour iTunes Match pour ne pas suivre le même chemin que Jay-Z.
