iA Writer 3 OSX, de meilleures perspectives…?
Comme annoncé vendredi matin, iA Writer est arrivé simultanément sous iOS et sous OSX. Notre premier billet — iA Writer 3 sous iOS : la fin d’une révolution… ? — était consacré à la version iPad et iPhone vu que ce traitement de texte est né sous cet OS.
Sous OSX, mêmes motifs et même punition : iA Writer remplace iA Writer si bien que vous vous retrouvez également avec deux applications portant le même nom… Mais sur Macintosh, le choix est moins compliqué vu que les deux produits font du Markdown et que TextExpander n’a pas besoin de l’agrément du développeur pour être employé. Par contre, seule cette nouvelle version de iA Writer (19,99 €) sur Macintosh sera supportée à l’avenir, passons…
Ici également, le fameux flux Notes – Write – Edit – Read de la version pro a disparu et est remplacé par trois templates en mode preview. Une barre additionnelle en pied d’écran permet de basculer entre format (…et donc balisage Markdown et MultiMarkdown), Stats et Syntax… Et comme sur la version iOS, vous pouvez actionner simultanément le Mode Focus, un choix de Syntax et saisie…!
Le plus sur OSX est de se retrouver dans une configuration qui rappellera l’excellent MultiMarkdown Composer, c’est-à-dire voir, côte à côte, le texte balisé et son rendu dans la partie prévisualisée… Bon, rien de boulversifiant (sic…!) mais reconnaissons que c’est confortable et qu’il est facile de changer de template (…et donc de typographie) pour cette prévisualisation. Notez que trois options sont proposées dont une plein écran et une autre qui rappelle ce que fait l’outil de codage, Sublime avec miniature du flux saisi. L’autre petit plus dans cette configuration à deux panneaux est de pouvoir activer le mode nuit dans l’un et rester en clair dans l’autre.
Le rédacteur peut choisir du coup de fonctionner plein écran, conserver visible (ou à discrétion) la barre de formatage en pied, d’autres informations comme le choix de le template sont disponibles dans le prolongement pour la preview ainsi qu’un bouton export.
En cas d’appel à la bibliothèque (aux fichiers donc), la preview disparait temporairement. Bref, c’est assez confortable, Commande + ou Commande - permettent de contrôler (très — trop — légèrement) la taille de la typo affichée. Si vous avez des soucis de vue, ce n’est peut-être pas le produit idoine car il limite la taille de la typo.
Comme sur la version iOS, iA Writer manque cruellement de workflows pour assister le rédacteur lors de son ajout de notes de bas de page par exemple, une connaissance précise des balises MultiMarkdown est indispensable même avec l’assistance de la barre additionnelle…
**Pas encore un gestionnaire de flux de textes…
Si d’aucuns estiment que iA Writer est proche de Ulysses pour Mac du fait de sa gestion de panneaux, c’est un peu caricatural et on évitera de tomber dedans…! Non, chaque fichier de iA Writer reste (pour le moment…) un élément indépendant, autonome et non une brique textuelle liée à un flot de texte qu’il serait facile, à toute moment, de relier dans l’ordre souhaité à d’autres briques.
Cette version 3.0 sur Macintosh a le mérite d’être agréable et sans discours pompeux sur une quelconque méthodologie de l’écriture vraie. Attendons les prochaines versions pour accessoirement trouver des outils comme CriticMarkup et quelques solutions simples pour aider les utilisateurs à mieux baliser en Markdown ou MultiMarkdown.
Bravo aux développeurs d’avoir pris en compte nombre de reproches (…pas tous mais c’est déjà énorme). Souhaitons que cela leur permette de regagner la confiance de leurs premiers utilisateurs. Ce n’est pas gagné mais iA Writer (new look) est déjà redevenu un produit accessible à tous.
– iA Writer (19,99 €) sur Macintosh
– iA Writer (9,99 €) sur iPad et iPhone
