DVD papier
Sony et Toppan Printing ont annoncé avoir développé conjointement une version spécifique du DVD “Blu-Ray” (capable de stocker près de 27 Go de données) : composé à 51% de papier, il est aisément destructible (par combustion, ou à grands coups de ciseaux, à vous de choisir), ce qui devrait séduire les adeptes de la confidentialité. Son coût de fabrication devrait également être sensiblement moins élevé que celui de son équivalent en plastique.
La technologie à laser bleu est présentée comme le standard du futur pour la vidéo par le consortium qui la promeut (et au sein duquel on trouve, outre Sony, des têtes d’affiches aussi pretigieuses qu’Hitachi , LG Electronics, Matsushita , Pioneer , Philips , Samsung, Sharp , Sony, TDK, Hewlett-Packard, Dell et Thomson Multimedia), mais peine actuellement à s’imposer, pour des raisons aussi multiples que commerciales : désaccords au sein du Blu-Ray Group, manque d’enthousiasme des studios hollywoodiens et des majors, coûts de fabrication encore élevés, système anticopie non abouti, petits démêlés avec la justice américaine…
Le consortium prévoit, à terme, de faire de ce nouveau DVD un support quasi-universel : DVD haute définition (47 Go en double couche) et stockage informatique (27 Go) pour sa version de 12 cm de diamètre ; stockage pour caméscopes numériques pour la version 8 cm (8 Go) ; baladeurs audio et vidéo, appareils photo numériques pour la version 3 cm (1 Go).
Il faudra probablement attendre 2007 pour voir apparaître à la vente les premiers “DVD bleus” préenregistrés, mais les tous premiers enregistreurs sont commercialisés (plusieurs milliers d’euros) et pourraient s’imposer, dans les deux ans, en qualité de périphériques professionnels de stockage.
