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Le keynote en live !

Calmusac

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Comme d’habitude c’est l’air décontracté que Steve Jobs arrive sur scène.
Il attaque cette conférence avec l’habituel tour d’horizon, « Apple n’a cessé d’innover sans cesse »[[et si ça continue il faudra que ça cesse… oups, pardon.]]. Retour sur les récents PowerBook 17, sur l’annonce de Final Cut, « et tout ceci en 4 mois… Aujourd’hui encore nous allons faire plus qu’innover, et cette fois ci, c’est de musique dont il s’agit ». C’est sous l’oeil réjouit de Jobs que s’affiche le fameux leïtmotiv « RIP – MIX – BURN » Le CEO d’apple nous explique que cette phrase n’est pas tout à fait à sa convenance carinexacte. Il remplace donc les mots par “acquire,” “manage,” et “listen”[[Soit « acquérir », « gérer », et « écouter » pour les moins anglophones d’entre nous.]]

indextopipod04282003.jpgPlus de 700 000 iPod ont étés vendus dans le monde il est donc grand’temps de le mettre à jour. Le nouvel iPod est a peine plus épais que deux CDs empilés, sa molete de contrôle a été deplacée vers le haut et sa connexion FireWire vers le bas. La grande nouveauté vient aussi du fait qu’il est maintenant livré avec un pied qui possède une sortie stéréo et embarque l’USB 2.0 pour les utilisateurs de Windows.
Mieux encore, les versions Mac et Windows ne font désormais plus qu’une. Le nouvel iPod est désormais capable de décoder le format AAC. Il est décliné en 4 versions : 10 Go à $299, 15 Go à $399, et 30 Goàa $499

Steve Jobs présente ensuite iTunes 4, qui gère donc l’encodage AAC aux côtés du MP3 : « parce que ça sonne mieux », déclare-t-il. Cette nouvelle version gère égaement Rendez-Vous, ce qui vous permet d’accéder aux playlists de vos camarades de réseau.

Et voici le moment attendu : service de musique en ligne ou pas ? Si Napster a démontré, selon Jobs, que « Internet est fait pour écouter de la musique  », l’abonnement à un service n’est pas juste, toujours selon St lui, car votre musique vous appartient à partir du moment où vous l’avez payée. Et en plus, « on vous traite comme un criminel ».

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Pour résoudre le problème des droits d’auteurs et du téléchargement de musique, Apple a donc passé des accords avec les cinq majors, pour obtenir un total de 200 000 chansons disponibles sur son service. Vous pourrez graver toutes les chansons sans limite, mais à des fins personnelles uniquement, et les playslists devront être modifiées toutes les dix gravures. Vous pourrez jouer la musique sur trois machines maximum à la fois[[Les autorisations pourront être transférées sur un vieux Mac.]], et sur autant d’iPod que vous le désirez. Tout cela pour 99 cents par chanson, sans frais d’inscription.

Le service de musique en ligne offrira un téléchargement one-click, à la manière des commandes sur l’AppleStore. Vous pourrez utiliser iTunes pour choisir votre morceau parmi ceux disponibles, par genre, artiste, album. Qui plus est, Apple offrira des inédits.

Les chansons exclusivement disponibles sur le Store actuellement proviennent d’une vingtaine d’artistes. Vous trouverez des liens vers leurs sites, parfois des inédits, et des vidéos diffusées en temps-réel (stream quoi) via iTunes. Vous pourrez également utiliser la musique achetée dans vos applications (par exemple, en bande son pour iPhoto ou iMovie).

Le iTunes Music Store, puisque tel sera son nom, vous permettra d’effectuer vos recherches également parmi plusieurs versions d’une même chanson (les jazzmen et classiqueux apprécieront).

Pour l’instant le Music Store est seulement disponible pour Mac mais le sera pour Windows d’ici à la fin de l’année.

Grosse déception pour nous autres européens car ce service est pour l’instant réservé aux US et ne sera disponible que plus tard.

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