Suivez-nous

Système

Panthere Serveur, suite

patpro

Publié le

 

Par

Pour ceux qui n’auraient pas assisté à la conférence en ligne d’Apple & MacosxLabs à propos de Mac OS X Serveur 10.3 voici un petit aperçu de ce que ils ont manqué.

Automatic Setup : cette fonctionnalité permet à l’administrateur d’un parc de serveurs de configurer de manière totalement automatique un ou plusieurs serveurs. Il lui suffit pour cela de disposer d’un fichier de configuration type sur un périphérique de son choix (disque dur, CD, serveur LDAP, ou même iPod). Le ou les serveurs, pendant leur premier boot, iront alors trouver ce fichier, et procéderont à leur propre configuration automatiquement.

Outils d’administration : largement remaniés ou totalement recodés pour certains, ces outils sont maintenant livrés avec des dixaines d’applications en ligne de commande permettant d’assurer des tâches de monitoring ou d’administration à la console. Douze nouveaux manuels sont aussi fournis. Ils traitent chacun d’un sujet précis comme la configuration du partage de fichier ou l’administration du serveur d’impression. De plus, plus de cent pages “man” ont été rafraîchies par Apple. Des outils GUI font aussi leur apparition pour administrer le serveur DNS, le VPN, le Firewall, le NAT, etc.

OpenDirectory 2 : Cette seconde version d’OpenDirectory prend beaucoup d’importance dans Panthere. Basée sur la conjugaison de LDAP/Berkeley DB et de Kerberos, OP2 devient la solution centrale d’authentification. NetInfo se trouve donc relégué à la simple authentification des utilisateurs locaux de la machine. OP2 permet à Apple de mettre en place le “single sign-on”, ou “enregistrement unique”. Ainsi, un utilisateur distant peut se connecter au serveur, il reste ensuite identifié pour toute la durée de sa session et peut relever son mail, se connecter en ssh, accéder au partage de fichiers ou d’imprimantes sans fournir de nouveau son mot de passe.

Connectivité : En terme de capacité d’échange de l’information, Panthere apporte aussi de nombreuses améliorations. Samba 3 fait son apparition, NFS est amélioré, le VPN est présent, et la distribution de mail est totalement revue avec en rouage principal Postfix, épaulé par cyrus-imap, et mailman. IP sur Firewire est aussi au rendez-vous, et le NetBoot peut enfin être utilisé sans disque dur local, et via HTTP (à quand le netboot par internet ?).

Bonus : HFS+ est remanié, il apporte une option de formatage activant la sensibilité à la casse.

Il vous en coûtera 499 $ pour une licence 10 clients, et 999 $ pour une licence illimité (respectivement 299 et 499 au tarif éducation).