L’iPhone 4S, en test vidéo
Attendu pendant près de 15 mois, le remplaçant de l’iPhone 4 est enfin disponible : cela valait-il la peine d’attendre ?
A peine l’Event du mardi 4 octobre achevé , le chœur habituel des pleureuses commissionnées et des enfants gâtés n’avait pas tardé à se faire entendre, sur l’air traditionnel de la pauvreté des nouveautés et le leitmotiv de la panne d’innovation censée sévir au sein des différentes équipes de Cupertino.
Outre le fait que les mêmes qui mégotaient à longueur de colonnes ou de «réactus» la réalité des changements apportés par Apple sur l’industrie allaient tresser à l’annonce du décès du fondateur de la société des louanges sans fin à son génie visionnaire et aux répercussions de son œuvre sur la marche de l’Humanité toute entière, c’était oublier d’une part que les nouveautés saillantes d’iOS 5 et d’iCloud avaient été présentées 6 mois plus tôt aux développeurs, et que d’autre part l’achat et le renouvellement de l’iPhone comme celui des autres smartphones haut de gamme, dépend très largement pour la plupart des utilisateurs de la subvention accordée par les opérateurs téléphoniques.
Apple, qui rappelons-le travaille dans un partenariat étroit avec les opérateurs, a donc opté pour un cycle de renouvellement du produit basé sur 24 mois, avec une remise à niveau des caractéristiques techniques intervenant à mi-parcours, le modèle actuel étant destiné au renouvellement des clients ayant souscrit un contrat avec l’iPhone 3GS (lire «Dites au revoir à Android»). Outre la dénomination, l’iPhone 4S reprend d’ailleurs les points forts du 3GS par rapport à son prédécesseur : une puce plus puissante pour le confort d’utilisation, en particulier celui des joueurs alors qu’iOS est en train de devenir LA plate-forme de jeu nomade (en attendant le salon ?), l’amélioration de la plate-forme photo et vidéo, ainsi que l’interface de navigation vocale en complément de l’expérience «multi-touch».
Restait à évaluer le principal : la qualité de l’expérience utilisateur, c’est-à-dire ce pourquoi Steve s’est battu toute sa vie pour mettre entre le plus de mains possible des objets technologiques sans trop de compromis, au point que 4 millions d’exemplaires puissent s’en écouler en 72 heures à peine. Stéphane a pris le taureau par les cornes, et son verdict est sans ambiguités.
