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Matériel

MacBook Pro 15″, le bon élève de la rentrée

Présenté au milieu du traditionnel bric-à-brac de fin d’année, ce MacBook Pro nouveau tire pourtant son épingle du jeu

Boro

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Présentée le 22 octobre dernier – lors de ce qui tend à devenir le traditionnel « pince fesses » de fin d’année, mi-matinée de gala, mi-vide grenier des labos, dernière occasion de nous présenter tout ce qu’Apple n’avait pas eu le temps de boucler au cours de l’année et histoire de toucher ses bonus – cette nouvelle mise à jour du MacBook pro a également été l’occasion pour Tim Cook de rappeler un certain nombre de vérités à propos des ordinateurs de « la vieille école ». En particulier, et n’en déplaise aux aspirants prix Nobel d’économie qui pontifient ici ou là ou aux petits malins jamais en panne d’une prédiction alarmiste histoire de manipuler les cours, le business du Mac va bien, merci, et en tout cas plutôt mieux que le reste de la concurrence, dont les parts de marché fondent comme neige au soleil avec l’explosion de la diffusion des tablettes. Or, et sans doute encore pour un petit moment, on a toujours besoin d’un Mac pour concevoir des programmes pour l’iPad, et le MacBook pro est sans doute l’outil idéal pour ce faire.

Design

Côté design, du moins en ce qui concerne le facteur de forme, pas de surprise : on retrouve cette coque d’aluminium taillée dans la masse, avec les formes douces et le véritable « grain » si agréables au toucher qui sont devenus au fil des années, depuis l’iMac de 1998, la véritable signature de Jonathan Ive. En revanche, sous le capot la remise à neuf de l’électronique s’est faite radicale. Si l’on retrouve à droite le port USB 3, le port HDMI et la fente du lecteur de cartes SDXC, côté gauche les 2 ports Thunderbolt sont passés au standard 2 : gamme professionnelle oblige, et le nouveau MacBook pro affiche clairement ses les ambitions en matière de montage vidéo ou de retouche photo au même titre que le très attendu nouveau Mac pro. Sans surprise, on retrouve également la prise Magsafe 2 et le port USB 3 supplémentaires, ainsi que la prise casque et les 2 micros.

Côté motorisation, Apple a mit les petits plats dans les grands avec l’adoption de la nouvelle plate-forme quadri-cœur d’Intel, baptisée Crystalwell, avec pour faire bon poids le nouveau chipset vidéo d’Intel Iris pro Graphics, ainsi que la NVIDIA GeForce GT 750 M avec 2 Go de mémoire GDDR5. À l’appui de cette débauche de puissance, Apple a implémenté une nouvelle génération de stockage flash PCIe, sur laquelle nous reviendrons également dans une 2e partie, ainsi qu’une batterie – maison qui affiche crânement une autonomie de 8 heures de travail, en dépit de toute cette capacité de calcul et surtout du magnifique écran Retina d’une résolution de 2 880 x 1 800.

À l’usage

Affichage

Disons-le tout net : fut-ce du point de vue d’un myope aspirant presbyte, cet écran rétine est un vrai bonheur, que ce soit pour travailler à de la saisie de texte, de la retouche de photos ou pour jouer. La pixellisation a véritablement disparu, et la luminosité et la richesse des couleurs restituées par la dalle sont véritablement étonnantes lorsqu’on est habitué à travailler sur les anciennes générations d’écran de la marque, pourtant réputés. Ici encore, il est tout à fait possible de travailler en extérieur tout en ménageant la batterie avec l’intensité de l’écran réglée à 60 %. On peut voir ici un agrandissement à 100 % d’une photo de l’écran : la typographie et absolument pas crénelée !

Le son est également d’excellente qualité, riche et complexe, servi par le silence manifesté par les ventilateurs qui ne se font entendre que lorsque la charge de travail est vraiment importante. Un petit bémol cependant : si les qualités de la caméra FaceTime de 720 P est incontestable, votre interlocuteur pourra lui entendre un écho sur sa propre voix comme c’est malheureusement le cas parfois sur les ordinateurs portables.

Autonomie

Avec la mise en quarantaine de publicités au format flash dont sont minés la plupart des sites, la promesse d’une journée de 8 heures en autonomie complète formulée par Apple est tenue. La capacité de la batterie autorise en effet une utilisation totale de l’éventail des possibles sur un ordinateur, saisie de texte, retouche photo, surf, lecture de vidéo, jeux… À condition cependant de ne pas trop solliciter la carte vidéo NVIDIA qui prend le relais du chipset en cas de surcharge de travail, ce qui ne tarde pas à mobiliser à leur tour les ventilateurs lorsque les sollicitations se prolongent, avec des conséquences évidentes sur la batterie.

Saisie et pointage

Le clavier et le trackpad sont toujours aussi agréables, avec en outre un bouton de démarrage en lieu et place du bouton d’éjection du SuperDrive, depuis la suppression du lecteur enregistreur de DVD : les nouveaux-venus en voient leur apprentissage facilité, et les utilisateurs qui présentent des soucis de préhension fine en verront leur vie numérique grandement facilitée. Apple compte bien continuer à vendre des ordinateurs sur le marché de l’éducation, où ce type de détail qui favorise l’autonomie a son importance.

À suivre : Le MacBook pro au pays des geeks, et la note finale.