25 ans de Mac : le PowerPC
En 2005, lors de l’annonce de la migration vers Intel, Steve Jobs plaçait d’ailleurs le passage au PowerPC comme la première transition forte de l’histoire d’Apple, la seconde étant bien sûr le passage de Mac OS 9 à Mac OS X.
Qui a connu l’époque de l’arrivée des PowerPC se rappelle sûrement des publicités qui mettaient en avant la vélocité des processeurs et de la recherche des logiciels sur lesquels on pouvait trouver une pastille rouge mettant en avant l’optimisation PowerPC.
Et tout comme Rosetta permis plus tard d’utiliser des programmes PowerPC sur un MacIntel, Apple utilisait à l’époque un émulateur 68k pour permettre aux utilisateurs des machines PowerPC de pouvoir continuer à utiliser la logithèque existante et même Mac OS lui même, dont les parties sensibles furent rapidement réécrites, mais dont les couches plus hautes mirent plus de temps à être portée.
IBM, qui fût petit à petit évincé pour laisser place au duo Apple-Motorola, fit son grand retour avec l’arrivée du G5 présenté comme le sauveur face à un Motorola incapable de suivre la cadence imposée côté Intel/AMD. Las, le désinterêt d’IBM ou les conditions posées par Apple, finirent par pousser Steve Jobs à prendre la décision que l’on connaît : abandonner un PowerPC G5 qui ne trouverait jamais sa place dans un portable, au profit des solution d’Intel à l’architecture bien différente et aux performances par watt bien plus prometteuses.
Une transition vers Intel qui touche probablement à sa fin avec l’arrêt possible du support des processeurs PowerPC dans la déclinaison 10.6 de Mac OS X.
Sous des formes diverses et variées, le PowerPC continue lui sa vie avec, côté grand public, une carrière remarquée dans les consoles Nintendo et dernièrement dans la Xbox 360.