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25 ans de Mac : le PowerPC

neilime

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On pourrait en écrire des lignes à propos des spécifications techniques du PowerPC, mais ce dernier reste surtout, pour les utilisateurs de Mac, le symbole d’un saut technologique au milieu des années 90, sorte de galop d’essai pour les transitions qui ont émaillé l’histoire récente d’Apple, en faisant prendre conscience à ces utilisateurs qu’il faut parfois franchir une marche plus haute que les autres.

En 2005, lors de l’annonce de la migration vers Intel, Steve Jobs plaçait d’ailleurs le passage au PowerPC comme la première transition forte de l’histoire d’Apple, la seconde étant bien sûr le passage de Mac OS 9 à Mac OS X.

Qui a connu l’époque de l’arrivée des PowerPC se rappelle sûrement des publicités qui mettaient en avant la vélocité des processeurs et de la recherche des logiciels sur lesquels on pouvait trouver une pastille rouge mettant en avant l’optimisation PowerPC.

Et tout comme Rosetta permis plus tard d’utiliser des programmes PowerPC sur un MacIntel, Apple utilisait à l’époque un émulateur 68k pour permettre aux utilisateurs des machines PowerPC de pouvoir continuer à utiliser la logithèque existante et même Mac OS lui même, dont les parties sensibles furent rapidement réécrites, mais dont les couches plus hautes mirent plus de temps à être portée.

Dérivé de l’architecture RISC, le PowerPC est né de l’association d’IBM, Motorola et Apple et a été inauguré dans le Power Macintosh 6100 à une fréquence de 60 MHz en 1994 pour 1700$. Mais si sa carrière est auréolée de certains succès comme à la belle époque du G4 qui fût classé comme arme de guerre par les autorités américaines et interdit de vente en Chine, le PowerPC à la fin de sa vie sous la forme G4 puis dans sa déclinaisons G5 fût aussi le symbole d’une voie de garage pour Apple.

Déjà aux débuts du PowerPC G4, première ombre au tableau, pour continuer à rivaliser avec Intel, Apple dû se résoudre à intégrer deux processeurs dans une même machine et à diminuer la fréquence des processeurs annoncés de quelques megahertz.

IBM, qui fût petit à petit évincé pour laisser place au duo Apple-Motorola, fit son grand retour avec l’arrivée du G5 présenté comme le sauveur face à un Motorola incapable de suivre la cadence imposée côté Intel/AMD. Las, le désinterêt d’IBM ou les conditions posées par Apple, finirent par pousser Steve Jobs à prendre la décision que l’on connaît : abandonner un PowerPC G5 qui ne trouverait jamais sa place dans un portable, au profit des solution d’Intel à l’architecture bien différente et aux performances par watt bien plus prometteuses.

Une transition vers Intel qui touche probablement à sa fin avec l’arrêt possible du support des processeurs PowerPC dans la déclinaison 10.6 de Mac OS X.

Sous des formes diverses et variées, le PowerPC continue lui sa vie avec, côté grand public, une carrière remarquée dans les consoles Nintendo et dernièrement dans la Xbox 360.