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25 ans de Mac : Mac OS X Mobile

iMike

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Dans ce qui restera certainement comme «la keynote des keynotes», Steve Jobs fit feu de tout bois (et les fanboys avec lui !) quand il dévoila le 9 janvier 2007 sur la scène du Moscone Center un tout nouvel appareil, à la fois iPod, tablette internet et téléphone portable – il s’agissait de l’iPhone, bien entendu !

Mais au-delà du design du produit en lui-même, ce qui marqua les esprits de manière indélébile, ça a surtout été la présentation du système d’exploitation embarquée dans l’appareil : fluide, pleine d’effets, pratique… Apple avait redéfini l’interface d’un téléphone, laissant une fois de plus la concurrence bien loin.

Les premières minutes d’utilisation du téléphone sont plutôt impressionnantes : il suffit d’effleurer l’écran tactile pour que l’interface s’anime. Les applications répondent au doigt (c’est le cas de le dire) et à l’oeil. Certes, tout n’est pas parfait : le clavier virtuel continue par exemple à faire couler bien d’encre numérique. Le système est parfois boggué plus que de raison. Il manque des fonctions (dont le copier/coller !)… Mais Apple sait réagir et à chaque mise à jour du firmware, ce sont de nouvelles fonctionnalités qu’on découvre, comme un gamin qui déballe son cadeau de Noël…

Mais les effets ne sont pas tout : Apple a développé une vraie stratégie autour de cet OS, vite surnommé «OS X Mobile». L’iPhone ne fut rapidement plus le seul appareil à l’embarquer, puisqu’il fut rejoint par l’iPod touch en septembre 2007. D’abord prudente en matière de sécurité, Apple va dans un premier temps proposer aux développeurs de s’appuyer sur Safari pour proposer des applications, avant de leur fournir un véritable kit de développent en mars 2008.

En fait, cet OS n’est rien d’autre que Mac OS X avec une interface adaptée à un usage mobile, à l’égal du logiciel de l’Apple TV pour la télévision. Preuve de la flexibilité et de l’adaptabilité de la pépite logicielle d’Apple, qui à partir d’un même coeur, peut développer plusieurs systèmes aux usages bien différents. On retrouve dans l’iPhone et l’iPod touch certaines des technologies utilisées par Mac OS X : Safari Mobile n’utilise t-il pas le WebKit, le même noyau que son homologue de bureau ?

D’ailleurs, Apple n’a t-elle pas laissé tomber le préfixe «Mac» pour ne plus utiliser que le patronyme «OS X» (lire cette dépêche) ? L’avenir s’annonce radieux pour cet OS, que ce soit dans sa déclinaison mobile que pour les futures versions à venir (tablette ? Console ? Ultra-portable ? Qui sait…) !

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