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Safari, les couleurs, le rendu

Musyne

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Ca n’a peut-être pas sauté aux yeux de tous les utilisateurs actuels de Safari, mais le butineur d’Apple est l’un des rares à savoir correctement afficher les images qui incluent leur propre profil de couleurs.

Ces cas ne sont pas des plus fréquents, mais ils ne sont pas rares pour autant. Les graphistes et les photographes apprécient en effet que leur fichier s’affiche correctement et de manière fidèle, tel qu’il a été pris ou créé. Voilà la raison d’être des profils : spécifier une palette pour que le rendu visuel soit bon et le même quelque soit le rendu final (différents écrans et logiciels, imprimante…).

C’est un bon atout pour Safari que de respecter ces choix, mais c’est aussi depuis peu une grande et bonne nouvelle pour les utilisateurs de Windows, qui jusqu’à la n’avaient aucun navigateur capable d’afficher proprement ces images.

Un dénommé John travaillant chez Adobe propose une capture d’écran qui illustre très bien la chose.

Tant que nous y sommes, attardons nous sur un autre fait d’autant plus nouveau et déconcertant pour nos amis chez Microsoft : l’adoucissement des polices façon Mac, que l’on retrouve là encore dans la version Windows de Safari. Un article plutôt intéressant traite du sujet, voyons-en ici les fondements.
L’élément de base devrait être le pixel, ce n’est déjà pas le cas. Sur un écran LCD, un pixel est en réalité composé de trois “sous-pixels” : un rouge, un verre, et un bleu. L’oeil humain ne les voit pas mais le système d’exploitation si. Partant de ce fait, Apple et Microsoft ont une vision du rendu des polices opposée : Apple considère que le texte doit être affiché de la manière la plus réaliste qui soit, quitte à ce que ça ne corresponde pas exactement au nombre de pixel et que ce soit un peu flou, Microsoft réajuste les lettres aux pixels pour une meilleur lisibilité mais un rendu plus faux et moins fidèle.
Grosso-modo, le Mac reflète le texte tel qu’à l’impression, Windows déforme pour des lignes nettes. Comparaison :

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En guise de conclusion, à considérer Safari pour Windows et Parallels ou les efforts d’Apple pour le système de Microsoft, les prochaines années seront sans doute un saugrenu mélange entre les applications PC dans Leopard et des bouts et goûts d’OS X dans Windows.
Alors qu’enfin l’interface de Cupertino devenait Unified :langue

Safari 3 apporte des couleurs à Windows (via)
Rendu des polices : Apple versus Microsoft